Mois de l’archéo : une première Journée du film d’archéologie de Longueuil

En avril dernier, la Ville de Longueuil a mené un inventaire archéologique sur le terrain du couvent des Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie, en amont de son projet d’acquisition. Le rapport final sera bientôt déposé. (Photo: Ethnoscop)
Le samedi 30 août, la Ville de Longueuil tiendra la première édition de la Journée du film d’archéologie (JFAL), une initiative unique au Québec et au Canada. Inspiré des festivals européens, l’événement mettra à l’honneur des documentaires et films sur l’archéologie dans le cadre du Mois de l’archéo.
La JFAL, entièrement gratuite, se décline en 2 volets pour être accessible à tous : un volet adulte avec la projection de documentaires organisés en panels thématiques, en présence d’intervenants desdits documentaires ; un volet famille avec la projection de dessins animés et plusieurs ateliers ludiques à la Maison de la Culture Marcel-Robidas.
La Journée du film d’archéologie à Longueuil aura lieu le samedi 30 août. >(Photo: gracieuseté)
Pour les adultes, sous le thème Patrimoine et changements environnementaux, les films Le crépuscule d’une terre (2008) et Forêts (2022) seront présentés entre 10h et midi.
En après-midi, trois autres documentaires seront offerts : De vieilles histoires à raconter le long de la Saint-François (2021), Trous de mémoires (2019) et La cuisine de Cezin : regards croisés sur les pratiques culinaires anishinabées d’hier à aujourd’hui dans les Hautes-Laurentides (2024)
Suivront ensuite une démonstration de taille de pierre par Abotec et une discussion sur l’évolution de l’archéologie expérimentale.
Pour les plus jeunes, chaque diffusion d’un opus de la trilogie de Tad l’explorateur sera suivie d’une animation. Un atelier de simulations de fouilles archéologiques, un atelier de création artistique pour apprendre ce qu’est la stratigraphie (appelé « Strati’art ») et une animation de jeux de société sur l’archéologie seront présentés.
Finalement, en soirée, une projection plein-air du film Hochelaga, terre des âmes aura lieu au parc St. Mark dans le Vieux-Longueuil.
Projet pilote
«Il s’agit ici d’un projet pilote. Si le concept fonctionne selon nos espérances, le Bureau de la culture de Longueuil envisagera d’en faire un rendez-vous régulier pour le Mois de l’archéo, de façon annuelle ou tous les deux ans, et éventuellement sur une formule de plusieurs jours pour en faire un festival», indique Stéphanie Briaud, conseillère en développement culturel – Histoire, patrimoine et archéologie, Division Arts et Patrimoine, Bureau de la culture et des bibliothèques, Direction de la culture, du sport et du développement des communautés à la Ville de Longueuil.
Cette Journée est rendue possible grâce à la collaboration de la Pointe-du-Buisson, du CNG (Cree Nation Government), et d’Archéo-Québec.
«Nous sommes en contact avec les organisateurs des Festivals européens, notamment le FIFAN (Festival du film d’archéologie de Nyon) pour envisager des échanges documentaires lors de nos prochaines éditions», ajoute Mme Briaud.
Inventaire archéologique
Au printemps dernier, la Ville de Longueuil a réalisé un inventaire archéologique sur le terrain du couvent de la congrégation des Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie dans le cadre des études préliminaires à l’achat du couvent. Le rapport final sera déposé sous peu.
En avril dernier, la Ville de Longueuil a mené un inventaire archéologique sur le terrain du couvent des Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie, en amont de son projet d’acquisition. Le rapport final sera bientôt déposé. (Photo: Ethnoscop)
«Aussi, de façon ponctuelle, nous procédons à des avis archéologiques ou des études de potentiel archéologique en amont de travaux d’aménagement ou de réfection de rues, afin de déterminer si des interventions archéologiques seront nécessaires, indique Mme Briaud. Pour le moment, il n’y a pas d’interventions archéologiques terrain ou d’analyses de collections prévues à court ou moyen terme.»
Enfin, Mme Briaud confirme que la Ville est en développement d’un projet en partenariat avec l’Archéomusée du Roussillon, où les collections archéologiques de la Ville sont désormais entreposées dans leur réserve avec les meilleures conditions de conservation et de gestion possibles.