Mort de Nooran Rezayi à Longueuil : des policiers menacés

Des agents du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) ont reçu des menaces récemment, ce qui a amené l’organisation à ouvrir une enquête. Le corps de police souligne que les menaces seraient liées à l’intervention policière qui a mené au décès du jeune Nooran Rezayi, le 21 septembre.

Le SPAL confirme qu’un policier en particulier fait l’objet de mesures de protection, après avoir été ciblé par des menaces en ligne visant sa personne et sa famille. Un adolescent de 15 ans a été arrêté et libéré «avec les conditions usuelles». Il indique en outre qu’il ne divulguera pas l’identité des agents visés par souci de sécurité.

Des mesures de sécurité supplémentaires ont été mises en place afin d’assurer la protection des policiers concernés.

«Le SPAL tient à rappeler que toute forme de violence ou de menace envers ses membres est inacceptable et ne sera en aucun cas tolérée», mentionne-t-il dans une publication sur ses réseaux sociaux.

«Dans le contexte actuel, nous lançons un appel au calme et à la responsabilité collective», ajoute-t-il.

Jeune de 15 ans

Le décès de Nooran Rezayi a créé une onde de choc à Longueuil.

Rappelons que le 21 septembre, l’adolescent de 15 ans est mort après avoir été atteint d’au moins un projectile par un agent du SPAL, à l’intersection des rue Joseph-Daigneault et de Monaco dans l’arr. de Saint-Hubert.

Le Bureau des enquêtes indépendantes a ensuite ouvert une enquête afin de faire la lumière sur le décès du garçon.

Le directeur du SPAL, Patrick Bélanger, s’est par ailleurs exprimé sur l’événement,  indiquant être «pleinement conscient des nombreuses interrogations et de la douleur que vivent les proches de la jeune victime». Il a réitéré la collaboration de son organisation à l’enquête.