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«Et maintenant»: Longueuil Citoyen veut faire davantage pour lutter contre le harcèlement sexuel et psychologique

le mercredi 17 janvier 2018
Modifié à 16 h 16 min le 17 janvier 2018

Dans la foulée du lancement du mouvement «Et maintenant» qui soutient les dénonciations de harcèlement sexuel, Longueuil Citoyen souhaite actualiser le Code d’éthique et de déontologie de la ville «afin de lancer un message clair que c’est tolérance zéro en matière d’harcèlement psychologique et sexuel à Longueuil», affirme le chef de l’opposition officielle, Xavier Léger.

«La lutte au harcèlement, psychologique et sexuel, et le soutien aux victimes est une priorité pour Longueuil Citoyen, a pour sa part fait valoir la chef du parti, Josée Latendresse. C’est un débat de société qui est important de mener tous ensemble, afin de dégager des mesures concrètes de soutien aux victimes et de faire évoluer les mentalités dans un dialogue ouvert et transparent.»

Le parti voit en la Commission de l’éthique et de la gouvernance, créée le 5 décembre, «un forum idéal» pour mener des discussions sur l’actualisation du Code d’éthique de la Ville.

La Commission pourrait notamment consulter divers représentants de la société, telle que la fondatrice du Musée de la Femme de Longueuil, Olga Ntap.

Selon Longueuil Citoyen, l’adhésion de la Ville à la campagne gouvernementale «Ici, on emploie le respect» est un pas dans la bonne direction.

«On doit cependant continuer de fournir aux employés municipaux un environnement de travail sain et sécuritaire qui s’inscrit dans les valeurs de la ville de Longueuil et de la communauté», a précisé le conseiller Steve Gagnon, qui préside la Commission de l’éthique et de la gouvernance. (A.D.)