Nouvelle convention collective pour le personnel professionnel de l’UdeS

Le campus Longueuil de l'Université de Sherbrooke. (Photo: Le Courrier du Sud - Archives)
L’Association du personnel administratif et professionnel de l’Université de Sherbrooke (APAPUS) se réjouit de la convention collective «historique» obtenue pour ses 1400 membres. Pour la première fois, les personnes professionnelles des secteurs administratif et pédagogique ainsi que leurs collègues rémunérés à même les fonds de recherche sont réunis dans un même contrat de travail.
Le président Robin Renaud estime que cette première «devrait permettre à l’ensemble de nos membres d’obtenir de meilleures conditions de travail, et à nos professionnels de recherche d’accéder plus aisément à de meilleures perspectives de carrière».
L’Association indique que les deux unités d’accréditation qui existaient auparavant créaient de fortes disparités entre les deux conventions collectives.
Les signataires du nouveau contrat de travail, Pr Patrik Doucet, vice-recteur aux ressources humaines; Pr Pierre Cossette, recteur; Robin Renaud et Marie-France Noël, respectivement président et vice-présidente de l’APAPUS. Debout : Carolyne Raymond et Julie Labelle, conseillères en gestion des ressources humaines à l’UdeS; Pascal Morin, conseiller de l’APAPUS; Guillaume Arguin, conseiller de l’APAPUS (recherche); Mathilde Valentini, conseillère à la FPPU. (Photo : Gracieuseté - Michel Caron - UdeS)
L’APAPUS décrit la négociation de la nouvelle convention comme un «travail complexe», alors que le rattrapage salarial en recherche et les corps d’emplois confrontés à une féroce concurrence externe étaient en jeu.
Le nouveau contrat amène une réorganisation des échelles salariales afin de notamment bonifier les conditions de certains sous-groupes. La nouvelle grille salariale unifiée entrera en vigueur le 2 avril 2023.
«L’accessibilité à certains droits est accélérée ou simplifiée. C’est le cas pour les droits parentaux, certains congés ou le perfectionnement», évoque M. Renaud.
Par ailleurs, l’Université a aussi accepté de soutenir financièrement les professeurs-chercheurs et des unités de recherche.
«C’est un signe encourageant pour tout le monde, et c’est cohérent avec l’ambition de l’UdeS de renforcer sa position déjà enviable en recherche. À l’APAPUS, nous sommes persuadés qu’à terme, les unités de recherche bénéficieront de pouvoir offrir de meilleures conditions à leur personnel», commente le président.
La nouvelle convention collective s’étendra jusqu’au 31 mars 2026. (A.D.)