Culture

Offrir à Longueuil des événements culturels d’envergure permanents

le lundi 01 juin 2015
Modifié à 0 h 00 min le 01 juin 2015

Du 2 au 6 septembre, une cinquantaine de performances musicales et culturelles seront présentées aux quatre coins de la ville dans le cadre du 1er Sommet des arts et de la musique de Longueuil (SAM). Le créateur de l'événement, Gregory Charles, souhaite donner à la Ville un statut d'événements culturels permanents, un peu à l'image de certaines villes européennes.

C'est lundi qu'a été dévoilée une partie de la programmation du nouveau festival, à la Maison de la culture de Longueuil.

Ainsi, du 2 au 5 septembre, à 18h, aura lieu une série de spectacles lyriques à la cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue, mettant en scène Gregory Charles et le ténor Marc Hervieux. Les deux artistes se sont donné le défi de réunir tous les plus grands airs d'opéra, en version abrégée, dans une performance de 60 minutes.

«C'est sûr que ce sera comme un long medley de 60 minutes, sans arrêt. C'est le but de l'exercice, a expliqué Marc Hervieux, qui est aussi le porte-parole du SAM. Il va falloir qu'on trouve la bonne solution pour que les gens ne perdent rien, parce qu'il y a des chansons qui vont passer très vite. On travaille là-dessus!»

Également, le 4 septembre, à 19h30, Alex Nevsky présentera son plus récent spectacle sur une scène extérieure au parc St. Mark. Le soir même, à 21h30, un hommage aux 50 ans du groupe Pink Floyd sera présenté à l'Esplanade de la Place Charles-LeMoyne. Le spectacle multimédia et pyrotechnique réunira de nombreux interprètes, dont l'identité reste inconnue pour l'instant.

Le SAM se déroulera en trois temps au courant de l'année, soit en septembre, en décembre et au printemps.

Parfaite pour le concept

Le SAM est le fruit de la collaboration financière de la Ville de Longueuil (1,5 M$) et de la Corporation du SAM, représentée par Gregory Charles, qui y investira 2 M$ au cours des trois prochaines années. Ce dernier, qui gère la compagnie Groupe Musique Greg depuis 15 ans, dit s'être inspiré des festivals européens, mais aussi de l'esprit du festival mythique de Woodstock pour mettre sur pied l'événement.

«Nous avions cette idée d'avoir un regard ouvert sur l'ensemble de la culture, des arts et sur les différents styles de musique, a expliqué le volubile artiste au Courrier du Sud. On se disait que Longueuil était parfaite pour ça, car il y a un mélange champêtre, avec ses nombreux parcs, et un vrai centre-ville avec sa rue principale, ce qu'il n'y a pas nécessairement partout à part à Montréal.»

Gregory Charles dit aussi avoir été séduit par la diversité des événements culturels déjà existants et par la population variée. «Il y a des francophones, des allophones et des anglophones; ça prend un événement identitaire pour galvaniser tout ce monde-là.»

Il croit que le SAM servira aussi de fenêtre pour propulser l'offre culturelle et les organismes déjà en place, notamment l'Orchestre symphonique de Longueuil.

De son côté, la mairesse Caroline St-Hilaire dit être tombée rapidement sous le charme du projet, qui cadrait avec les besoins de la municipalité. «Ce qu'on trouvait intéressant, c'est que ça exploite tous nos milieux. Gregory s'est beaucoup promené à Longueuil et a défini un projet en fonction de notre ville, et c'est pour ça qu'on a dit oui», a-t-elle exprimé.

Marc Hervieux croit que le SAM pourrait être exporté dans d'autres municipalités, avec les bénéfices qui s'y rattachent. «Il faut amener les gens dans ce genre de festival et faire bouger la vie économique des villes parce que forcément, quand l'événement a lieu, c'est toute la communauté qui en profite.»

Pour plus de renseignements sur la programmation, visitez le www.samlongueuil.ca