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Paloma: le Daniel Bélanger qu'on aime tant

le samedi 03 décembre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 03 décembre 2016
Par Gilles Lévesque

gilles_levesque@gravitemedia.com

Il se sera écoulé trois ans et demi entre le lancement de ce nouvel album et la sortie de Choc en ville, un disque de rockabilly qui contrastait avec l'univers musical bien particulier de Daniel Bélanger. Avec Paloma, il nous propose un retour aux sources qui ne manquera pas de réjouir ses fans de la première heure.

Une seule écoute attentive suffit pour tomber sous l'emprise des dix nouvelles chansons de ce CD écrit, composé et réalisé par cet auteur-compositeur-interprète de grand talent. C'est le Daniel Bélanger qu'on aime tant. Le Daniel Bélanger de la pièce Opium et de ces grands albums que sont Rêver mieux, Nous et L'échec du matériel.

Comme à son habitude, ce jongleur de mots tisse des environnements sonores d'une grande richesse. C'est très atmosphérique, parfois cinématographique. Il nous parle de paix et de sérénité, ce qui contraste avec toutes ces nouvelles de l'actualité qui nous font craindre un avenir particulièrement difficile.

Comparativement à ses albums précédents, Bélanger joue la plupart des instruments et, bien franchement, il se débrouille fort bien. Il mise sur la création d'un univers musical enivrant et céleste plutôt que sur la performance. Il faut entendre la pièce Perdre pour comprendre. C'est arabisant à souhait. L'ajout d'un instrument qui sonne comme un sitar apporte une touche à la Beatles dans sa démarche musicale.

Voilà un album dont on entendra beaucoup parler au cours de la prochaine année. La plupart des dix pièces de Paloma ont tout ce qu'il faut pour tourner à la radio. À commencer par Ère de glace  en ouverture.

Fiche technique

Daniel Bélanger

Chansons: 10

Genre: pop, rock

À télécharger: Ère de glace

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