Parc national des Îles-de-Boucherville: La députée de Taillon appuie le projet d’agrandissement

ENVIRONNEMENT. La députée péquiste de Taillon Diane Lamarre appui le projet d’agrandissement du Parc national des Îles-de-Boucherville.
Depuis quelques semaines, deux organismes environnementaux, Les Amis du Parc national des Îles-de-Boucherville et la Société pour la nature et les parcs section Québec (SNAP-Québec), demandent un agrandissement de 25% de ce parc national. Ils ont lancé une pétition pour que le gouvernement fédéral cède l’archipel Tailhandier à Québec avant la fin de 2017.
L’archipel des Grandes battures Tailhandier est situé dans le fleuve, entre Montréal et Boucherville. Il constitue un regroupement d’îles d’une superficie de 2 km2.
Intervention prochaine
Une partie du parc se trouvant dans sa circonscription, la députée de Taillon entend bien intervenir au cours des prochaines semaines auprès des gouvernements, tant à Québec qu’à Ottawa.
«Je souhaite interpeller les ministres concernés dès la reprise des travaux cet automne», affirme Diane Lamarre.
Pour elle, ce projet suscite beaucoup d’intérêt. «C’est même un peu personnel dans mon cas. Une des îles de l’archipel a déjà appartenu à mon ancêtre, le premier Lamarre à arriver au Canada à l’époque», raconte la députée péquiste.
Préserver les îles
Diane Lamarre estime «qu’il faut préserver cet espace vert pour les générations futures. Préservons tout cet archipel qui nous offre des espaces verts et des loisirs aquatiques de proximité».
La députée soutient avoir même déjà sensibilisé ses collègues à ce sujet. «Sylvain Gaudreau, qui est critique en matière d’Environnement, est très au fait du projet et il est prêt lui aussi à le défendre.»
Île Charron
Dans ce dossier, Diane Lamarre fait le parallèle avec le projet immobilier de l’Île Charron, qui a failli voir le jour et qui a été bloqué à la dernière minute par l’intervention du gouvernement du Québec. Ce dernier s’était finalement porté acquéreur des 20 000 hectares de terrain visés au coût de 15 M$, en 2011.
«Les Îles-de-Boucherville sont trop précieuses pour qu’on y construise quelque chose. Cet archipel doit demeurer un site naturel», soutient Diane Lamarre.