Politique

Le Parti Québécois s'attaque au «virage vert» du gouvernement libéral

le mercredi 04 octobre 2017
Modifié à 14 h 02 min le 04 octobre 2017
Réunies en conférence de presse le 26 septembre les députées de Marie-Victorin et de Taillon Catherine Fournier et Diane Lamarre ont manifesté leur inquiétude concernant le «virage vert» du gouvernement libéral. Elles demandent le retrait et la réécriture des règlements sur les activités d’exploration, de production et de stockage d’hydrocarbures récemment adoptés. Les députées péquistes ont également écorché au passage la Coalition avenir Québec (CAQ), qui s'est prononcé en faveur de la fracturation hydraulique, notamment lors des discussions entourant l'adoption du projet de loi 106. «Le PLQ tente de nous faire croire qu’il prend un virage vert. Mais, comme la CAQ, ses gestes montrent qu’il se fiche des risques pour le climat, l’environnement et la santé publique», ont déclaré les députées. Ces dernières soutiennent que le Parti Québécois (PQ) s’opposera à l’idée que le Québec «soit entièrement ouvert à l’industrie pétrolière et gazière». «Le PLQ et la CAQ n’ont-ils retenu aucune leçon de la saga du gaz de schiste dans la vallée du Saint-Laurent?, se questionne Catherine Fournier. N’ont-ils pas saisi que l’acceptabilité sociale et la réduction de notre empreinte écologique sont incontournables? Pourquoi s’entêtent-ils à vouloir fracturer le Québec?» «La population s’oppose à la fracturation hydraulique ainsi qu’à tout autre procédé chimique similaire dans le sol, affirme Diane Lamarre. Elle s’inquiète avec raison des multiples risques que pose l’industrie des hydrocarbures pour l’eau potable, le climat et la santé publique. Les citoyens sont passés outre la vieille économie du 20e siècle; ils réclament une révolution énergétique qui créerait des emplois partout au Québec. Ils souhaitent qu’on transforme notre économie, qu’on innove et qu’on exporte le savoir-faire québécois.»