Pétition pour la garde partagée des enfants appliquée par défaut en cas de séparation
En cas de séparation, chaque enfant devrait avoir l'occasion de passer le plus de temps possible avec chacun de ses parents. Mais la justice, qui prône pourtant le bien-être de l’enfant, favorise davantage les mères, privant bon nombre de pères aimants de l’accès à leurs enfants.
Il s’ensuit souvent de longues procédures au cours desquelles l’aspect financier de la pension alimentaire prend le dessus sur le bien-être et la réelle volonté des enfants.
Assumer sa part de responsabilité financière envers ses enfants est tout à fait normal et incontournable, mais que cet enjeu devienne le centre de la question de la garde d’enfants produit des effets souvent dévastateurs, où les enfants deviennent «captifs» du parent qui demande la garde, au profit de la pension alimentaire plus «payante». Si les objectifs des pensions étaient tout à fait louables, notre société doit analyser les impacts des biais majeurs produits par ses choix et recentrer les jugements sur les véritables droits des enfants.
Il n’est plus rare d’entendre des pères parler de leur tristesse, voire leur détresse suite à leur désir de garde partagée, refoulé par tout l’appareil juridique, et de cas d’enfants qui tournent le dos à la relation avec ces derniers parce que ne pouvant plus supporter la pression de la garde unique. Ces cas ont d’ailleurs donné lieu à un nouveau motif de signalement: l’aliénation parentale<+>1<+>. Les enfants souffriront toute leur vie de ce bris du lien, de ces visites souvent permises au compte-goutte par le parent qui a la garde, au détriment de celui qui l’a perdue.
Ces situations mettent toutes les familles en souffrance et auront des impacts majeurs sur les enfants de notre société. Le modèle du père absent est révolu, et les hommes d’aujourd’hui veulent assumer leur rôle de père au-delà du couple.
L’humain a besoin d’équilibre. Tout autant que la mère, le père est une figure d'attachement importante pour l'enfant. Aussi, une importante pétition est en cours pour établir la garde partagée des enfants appliquée par défaut en cas de séparation.
Permettons-nous, comme société, de vivre selon les nouveaux modèles, de nous donner ainsi le droit de mettre fin à nos relations adultes sans toutefois y perdre dans les relations parents-enfants.
Signez la pétition électronique sur le site de l'Assemblée nationale du Québec (www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-6015/index.html)!
Les noms des signataires ne sont pas rendus publics. Et n'oubliez pas de confirmer votre signature.
1. Après une séparation, les enfants ont besoin de garder contact avec chacun de leurs parents et ces derniers doivent favoriser ces rapports. Mais on voit des parents qui, au contraire, prennent tous les moyens pour nuire aux relations de l'enfant avec l'autre parent; ils ont des paroles méprisantes sur l'ex-conjoint, raccrochent le téléphone quand il appelle, interdisent aux professeurs de lui donner de l'information, incitent l'enfant à se ranger de leur côté, font obstacles à l'exercice des droits de sortie, portent des plaintes d'abus physiques ou sexuels non fondées...
(Source: Aliénation parentale: le rôle délicat de l’avocat, Louis Baribeau, avocat – www.barreau.qc.ca/pdf/journal/vol35/no11/alienation.html)