Philippe Bond à l’Étoile: l’humoriste de retour dans ses «vieilles pantoufles»

HUMOUR. Après être monté sur la scène de l’Étoile près d’une cinquantaine de fois pour la première tournée de son one man show. Il a présenté aussi Philippe Bond 2 et sera de retour sur ces même planches, en supplémentaires, les 26 et 27 août.
Encore une fois rempli d’anecdotes, le deuxième spectacle de Philippe Bond est axé sur ses premières expériences, sa vie d’humoriste et ses amis. Son nouveau spectacle a beau s’appeler Philippe Bond 2, il ne s’agit pas d’une simple suite du premier.
«Je parle beaucoup des premières expériences. Par exemple, pour mon premier numéro, je fais une rétrospective de ma première tournée et je donne des règles de base pour assister à mon deuxième show. Je parle des premiers spectacles que j’ai faits en sortant de l’École nationale de l’humour, des bars, du pire show que j’ai fait à vie, mais aussi de mes premiers emplois sur la construction et en restauration», explique l’humoriste.
Toujours le même «raconteur d’anecdotes», Philippe Bond a l’impression d’offrir à son public un spectacle de meilleure qualité que le premier.
«J’ajoute souvent des gags, tout dépendant de ce qui arrive dans la salle et je n’ai pas l’impression que je vais me tanner de ce spectacle. Après 300 spectacles du premier, il y a des numéros où j’entrais sur le pilote automatique, mais avec le deuxième, j’aime tellement les histoires que je raconte et il y a des nouveaux rires dans chaque ville que je visite», lance l’humoriste.
Après la famille, les amis
Après avoir fait découvrir ses parents, Monique et Robert, à son public lors de son premier spectacle solo, l’humoriste tente maintenant de faire connaître ses amis à travers de nombreuses péripéties, plus vraies les unes que les autres.
«Mes amis ont une place très importante dans ma vie et ce sont des amitiés qui durent depuis très longtemps», raconte-t-il.
Dans ce numéro, il rend hommage à son ami Jean-Luc, une source inépuisable d’anecdotes et de gags, selon Philippe Bond.
«Tout le monde me parle de ce numéro-là! Mon ami Jean-Luc est rendu une star, bientôt il va signer des autographes», dit-il.
Un «chum», un frère, mais pas une vedette
Philippe Bond attire les foules de tous les âges. Populaire auprès des jeunes adolescents, des trentenaires, comme des sexagénaires, l’humoriste de 35 ans a l’impression que son public le considère comme un frère, un cousin ou un bon «chum».
«Je ne me considère pas comme une personnalité connue, ça me fait encore rire quand les gens viennent me voir pour prendre une photo.»
Avec des jeunes de 12 à 15 ans dans la salle, l’humoriste aurait pu craindre certains malaises lors d’un numéro plus croustillant.
«Il y a une anecdote où je raconte que j’ai rencontré une fille après un spectacle dans un bar et c’est assez croustillant. Après ce numéro, je fais toujours le point avec les jeunes. Le numéro où je croyais qu’il allait avoir un malaise avec les enfants, c’est le numéro que les parents aiment le plus», conclut Philippe Bond.