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Piscine Préville: Pascal Mongrain s’insurge des dérapes sur les réseaux sociaux

le vendredi 15 juillet 2022
Modifié à 9 h 52 min le 15 juillet 2022
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Pascale Mongrain (Photo: Le Courrier du Sud − Archives)

La mairesse de Saint-Lambert Pascale Mongrain a vertement dénoncé la désinformation et le ton qu’empruntent sur les réseaux sociaux de nombreux Lambertois s’opposant à l’intention de la Ville de fermer une piscine en fin de vie utile pour faire place à un CPE. L’élue fait appel à plus de «civisme».

«On est atterrés de lire, voir et entendre des citoyens qui perdent vraiment les pédales sur les réseaux sociaux et qui font de l’intimidation, de la diffamation, qui sont enragés et prennent un malin plaisir à faire de la désinformation, qui démontrent de l’agressivité, de l’acrimonie et nous accuse même d’être là illégitimement, d’être menteur, de mauvaise foi», a-t-elle énuméré, visiblement outrée, lors de la séance du conseil d’agglomération du 9 juillet.

Elle a d’un même souffle fait appel à ses collègues pour contrer cette façon d’exprimer des opinions discordantes. «C’est d’une immense désolation, a-t-elle déploré. On est tous ici parce qu’on veut faire quelque chose pour nos communautés, nos citoyens.»

Mme Mongrain exhorte les citoyens à faire davantage preuve de politesse et de prendre exemple sur les élus qui, lors de séances, peuvent exprimer des dissidences dans le respect. 

«Il faut travailler tous ensemble pour maintenir un niveau de civisme, malgré les réseaux sociaux qui sont devenus d’une toxicité épouvantable et qui mettent à l’épreuve l’ensemble d’entre nous», a-t-elle soutenu.

La Ville prévoit vendre un lot de 2 400 mètres carrés au CPE, afin que ce dernier puisse construire une nouvelle installation qui accueillera 80 places en garderie. Le lot est principalement occupé par la piscine Préville.

Cette dernière est fermée depuis l’an dernier et sera déconstruite, alors que la Ville n’a pas les sommes pour la rénover.

À la séance du conseil municipal du 7 juillet, une quarantaine de citoyens ont vivement dénoncé cette orientation, pétition à l’appui, plaidant des enjeux de circulation et une perte d’espace de parc.