Port du masque : les impacts sur les personnes ayant un trouble du développement du langage

Du 11 au 17 octobre, le Regroupement Langage Québec et ses associations et partenaires régionaux soulignent la Semaine québécoise du trouble développemental du langage (TDL). Une année évidemment marquée par la pandémie de COVID-19, qui amène son lot de défis aux personnes ayant un TDL. Malgré la situation actuelle, les organisateurs maintiennent l’importance de déployer une campagne d’information et de tenir certaines activités pour leurs membres. «En cette période de pandémie, les personnes ayant un trouble développemental du langage sont lourdement affectées, mentionne le directeur général du Regroupement Adrien Côté. L’avènement du port du masque restreint considérablement la communication chez nos clientèles qui éprouvent déjà de la difficulté à communiquer.» Le directeur général précise que le trouble de développemental du langage affecte plus de 7% de la population au Québec, ce qui signifie plus d’un demi-million de personnes. «Actuellement, la pression est énorme sur le personnel dans le milieu de l’éducation en raison de la COVID-19. Avant la crise, les associations régionales, les familles et les orthophonistes déploraient déjà le manque de ressources pour venir en aide aux personnes ayant un trouble développemental du langage. Cette accessibilité à des services est passée d’insuffisante à quasi nulle. C’est une situation qui nous préoccupe énormément», ajoute-t-il. Depuis 34 ans, le Regroupement Langage Québec veille à favoriser une meilleure connaissance du trouble développemental du langage. Il représente huit associations régionales positionnées dans autant de régions au Québec. Il a pour mission de défendre les droits des personnes ayant un TDL. Il met également en place des services d'aide et développe des outils promotionnels destinés aux organismes membres. Texte de Stéphane Lévesque, Initiative de journalisme local, L'Hebdo Journal