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Possible prolongement du REM: Ce ne peut être une structure aérienne, dit Catherine Fournier

le jeudi 04 février 2021
Modifié à 14 h 34 min le 04 février 2021
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

La députée de Marie-Victorin Catherine Fournier s’inquiète que le possible prolongement du Réseau express métropolitain (REM) vers Longueuil, tel que l’a révélé La Presse lundi, se traduise par une imposante structure aérienne qui «défigurerait» le Vieux-Longueuil. En Chambre ce jeudi, elle a questionné le ministre des Transports François Bonnardel à ce sujet. La Caisse de dépôt et de placement du Québec (CDPQ) serait très favorable au prolongement du REM dans l’axe du boul. Taschereau, afin de relier notamment la station de métro et le cégep Édouard-Montpetit, plutôt que d’opter pour le projet de tramway présenté par la mairesse Sylvie Parent, le lien électrique est-ouest (LÉEO). La revitalisation des quartiers le long du trajet projeté était aussi intégrée dans cette vision. Rappelons que CDPQ Infra est, depuis octobre, responsable de réaliser les études pour analyser la mise en place d’un mode de transport structurant à Longueuil. Un éventuel prolongement du REM «implique nécessairement une structure aérienne et l’apparition d’immenses pylônes de béton, tout le contraire d’une intégration harmonieuse», a soulevé Mme Fournier, lors de la période de questions à l’Assemblée nationale. Elle a demandé au Ministre de rassurer la population et de confirmer qu’une construction au sol est envisagée. Un REM aérien serait selon elle une occasion ratée «d’amener enfin autre chose que du béton» et risquerait de «défigurer complètement le Vieux-Longueuil.» «Prématuré» Selon François Bonnardel, il est prématuré de prétendre qu’un mode de transport ou l’autre sera choisi. «On va laisser la Caisse de dépôt faire son travail, me donner les informations pertinentes sur ce futur projet et ensuite, on pourra travailler, et ne pas bulldozer le projet pour encore une fois qu’il n’y ait pas de discussions avec les intervenants», a-t-il répondu. Il considère que cette future phase est un projet d’importance pour la Rive-Sud, notamment d’un point de vue économique, de développement et pour déployer une offre additionnelle de transport en commun.