Présumés postes de police chinois à Brossard: une « situation malaisante », admet Doreen Assaad

La mairesse de Brossard Doreen Assaad n’a pas reçu de mises à jour sur l’enquête de la GRC.(Photo : Le Courrier du Sud – Archives)
La mairesse de Brossard, Doreen Assaad, a admis éprouver un malaise à l’égard de l’affaire entourant les présumés « postes de police chinois », à la séance du conseil municipal du 18 avril.
«On sait que ce n’est pas facile comme situation. On est confronté à une situation malaisante quand on regarde les articles des journaux. J’espère que l’enquête de la GRC se conclura rapidement », a-t-elle évoqué.
Pendant la période des questions, le citoyen Yves Saint-François a demandé aux élus s’ils avaient été informés de développements dans l’enquête de la GRC dans ce dossier. La mairesse a avoué qu’elle n’a pas reçu de mises à jour de la GRC.
M. Saint-François a également questionné l’absence de la conseillère Xixi Li, s’interrogeant sur une « potentielle démission ». La mairesse a répondu qu’elle n’a pas reçu de communication à propos d’une telle décision.
«Quand l’enquête va être terminée, on va s’assurer de ravoir un bon fonctionnement dans la Ville de Brossard », a indiqué Mme Assaad.
Rappelons que la conseillère municipale est la directrice générale du Centre Sino-Québec, soupçonné par la GRC d’être un présumé poste de police chinois.
C’est la deuxième séance du conseil consécutive où Mme Li est absente.
La conseillère a perdu son droit de siéger au conseil municipal depuis le 13 avril puisque son parti politique, Coalition Brossard, n’a pas « produit son rapport financier dans les délais requis » par la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités.