Présumés « postes de police chinois » : Alexandra Mendès précise sa position
Alexandra Mendès (Photo: Le Courrier du Sud - Archives)
La députée de Brossard-Saint-Lambert Alexandra Mendès a précisé la nature de son appui qu’elle maintient à l’égard du Centre Sino-Québec et du Service à la famille chinoise du Grand Montréal (SFCGM), les deux organismes qui, selon une enquête de la GRC, seraient de «présumés postes de police chinois».
«Je n’ai jamais, ni je ne le ferai jamais, essayé d’influencer d’une quelconque façon l’enquête en cours, a-t-elle affirmé, le 26 mars. Ce que je trouve déplorable pour tous les usagers du SFCGM et du Centre Sino-Québec de la Rive-Sud est que la médiatisation de cette enquête ait sonné le glas pour tant d’activités d’intégration qui leur y étaient offertes.»
La députée a émis cette déclaration écrite en réaction à un article du Journal de Montréal, publié le 19 mars, qui rapporte le malaise du ministre François-Philippe Champagne face à la présence de Xixi Li, directrice générale des deux organismes, à un événement partisan auquel il était convié.
Dans ce contexte, Mme Mendès s’est portée à la défense des organisations.
«Ce sont des organismes avec qui j’ai toujours travaillé quand j’étais moi-même dans le communautaire. Je n’ai jamais entendu la moindre plainte, a-t-elle indiqué au quotidien. Ce sont des enquêtes qui ont peut-être lieu en arrière-plan [background], mais qui ont détruit l’organisme sans jamais arriver avec la moindre preuve.»
Dans sa plus récente déclaration, elle étaye son «opinion» sur les deux organismes, expliquant que dès 1987, en travaillant à la Maison Internationale de la Rive-Sud (MIRS), elle a développé des relations de collaboration avec plusieurs organismes dit ethnoculturels de la région de Montréal.
«Mes fonctions à la MIRS ont évolué mais les relations avec les autres organismes desservant des personnes issues de l’immigration se sont avérées de plus en plus importantes. Au fil des années, des multiples activités de collaboration se sont traduites en une connaissance approfondie entre nous tous», relève-t-elle.