Prise en charge des patients par les infirmières praticiennes spécialisées : un grand pas, selon la députée de Marie-Victorin

La députée de Marie-Victorin et adjointe parlementaire aux Services sociaux, Shirley Dorismond, accueille avec fierté le droit des infirmières praticiennes spécialisées en soins de première ligne (IPSPL) de prendre en charge des personnes inscrites au guichet d’accès à un médecin de famille (GAMF), depuis le 15 avril. Jusqu’à maintenant, seuls les médecins de famille pouvaient le faire.

Pour la députée de Marie-Victorin, il était temps que les IPSPL puissent prendre en charge des patients. «Elles ont été accréditées en 2021, quand même», lance-t-elle lors d’un appel téléphonique avec Le Courrier du Sud. «Elles peuvent maintenant faire des ordonnances collectives et décharger certains actes à d’autres.»

Mme Dorismond affirme que le temps d’attente dans les hôpitaux devrait diminuer puisque les patients évalués P4 et P5, c’est-à-dire les patients ayant des conditions moins urgentes ou non urgentes, pourront se rendre ailleurs qu’à l’urgence. 

Pour elle, il s’agit d’un autre pas dans la bonne direction pour que les Québécois aient un meilleur accès à un professionnel de la santé. À terme, plus de 1000 IPS pourront inscrire des patients, ce qui va bonifier significativement l’accès à des soins de première ligne non seulement pour la population de Marie-Victorin mais partout au Québec.

Elle espère maintenant qu’une grande campagne de publicité fera la promotion de ces nouveaux services afin de les faire connaître à la population. «Encore beaucoup de gens ignorent que les pharmaciens, les infirmières cliniciennes et maintenant le IPSPL offrent une foule de services», soutient la députée de Marie-Victorin qui souhaite aussi un meilleur référencement des services offerts au 811. 

« C’est mon leitmotiv depuis le jour 1 de mon élection. Améliorer l’accès aux services de la santé et des services sociaux. Par cette avancée historique, notre gouvernement transforme le réseau de la santé et considère nos IPS. C’est plus qu’une bonne nouvelle. C’est une petite et grande révolution à la fois», de conclure l’adjointe parlementaire aux Services sociaux.