Québec solidaire critique le PQ pour son peu d'engagement communautaire

POLITIQUE. Le candidat de Québec solidaire (QS) à l’élection partielle dans Marie-Victorin Carl Lévesque était présent au rassemblement populaire aux locaux de l’organisme Macadam Sud, hier, pour montrer son soutien au mouvement de grève organisé par la Table régionale des organismes communautaires et bénévoles de la Montérégie.
Le candidat a sévèrement critiqué le gouvernement Couillard pour son manque d'engagement communautaire et a également profité de l'occasion pour décocher quelques flèches à son adversaire péquiste, Catherine Fournier.
«Les 4000 organismes qui rendent de précieux services à 2 millions de Québécois sont victimes de deux décennies d’austérité péquiste et libérale, a lancé M. Lévesque. Cette tradition de déni de leur immense contribution à la société québécoise remonte aux débuts de l’obsession du déficit zéro sous le gouvernement de Lucien Bouchard lorsque le Parti québécois (PQ) a gravement endommagé les services à la population en diminuant de 7,5% les dépenses de l’État en l’espace de trois ans. Plus près de nous, sous le régime de Pauline Marois, l’obsession pour l'austérité s’est traduite par un recul du financement des organismes communautaires par rapport au coût de la vie. Lors du premier budget Marceau, le gouvernement péquiste a fixé à 1,6% le niveau d’indexation annuelle de leurs subventions. Cette hausse est descendue ensuite à 1% avec le premier budget Leitao.»
«Ce n’est malheureusement pas le seul enjeu sur lequel les bottines ne suivent pas les babines au PQ, poursuit Carl Lévesque. Maintenant qu’ils sont dans l’opposition, le milieu communautaire leur tient à cœur. Mais ce qu’on sait et ce que les faits nous disent, c’est que lorsqu’ils étaient au pouvoir, ils n’ont pas fait le nécessaire pour le maintenir en santé», affirme-t-il.
Pour Québec solidaire, il prioritaire d’opérer un changement radical de comportement à l’égard des organismes communautaires.
«Ce sont des milliers de bénévoles et de professionnels qui connaissent de vrais problèmes. Le gouvernement doit cesser de leur imposer un mode de fonctionnement condescendant et bureaucratique importé du milieu des affaires et respecter leur autonomie et leurs valeurs démocratiques», conclut M. Lévesque.