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Québec solidaire mise sur le transport en commun pour la Rive-Sud

le mercredi 24 août 2022
Modifié à 9 h 34 min le 25 août 2022
Par Sylvain Daignault, Initiative de journalisme local

sdaignault@gravitemedia.com

De gauche à droite, les candidats Vincent Michaud St-Louis (Chambly), Shophika Vaithyanathasarma (Marie-Victorin), Claude Lefrançois (Laporte), Marie-Christine Veilleux (Montarville), Jean-Philippe Samson (Vachon) et Manon Blanchard (Taillon). (Photo gracieuseté )

En compagnie d’une cinquantaine de citoyens, les candidats de Québec solidaire de l'agglomération de Longueuil ont assisté le 20 août dernier à une assemblée publique avec panel d'experts sur le transport en commun au campus longueuillois de l'Université de Sherbrooke. 

Selon le conférencier Axel Fournier, membre fondateur de l’Association pour le transport collectif de la rive-sud (ATCRS), la seule solution rapide pour un projet de transport collectif transformé passe par les autobus. «L’année 2030, c’est la limite si on veut lutter efficacement contre le réchauffement climatique. Nous n’avons pas le temps de bâtir des infrastructures telles un tramway ou un train léger d'ici là. On doit y penser aussi, mais ce sera plus long à implanter», avance l’expert.

Transparence et vigilance

Pour Shophika Vaithyanathasarma, candidate de QS dans Marie-Victorin et organisatrice de la rencontre, la transparence et la vigilance sont des qualités essentielles dans le dossier du REM et son expansion sur la Rive-Sud.

«On doit parfois dissocier les projets de transport collectif qui répondent aux besoins des populations et les intérêts du présent gouvernement et de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Ces intérêts ne vont pas systématiquement dans la même direction», croit-elle. 

Grande utilisatrice des transports en commun, Manon Blanchard, candidate solidaire dans Taillon, estime que la question du transport collectif constitue une priorité dans le contexte de la crise climatique. 

«Je me déplace tous les jours en autobus et en métro depuis des années pour aller au travail. Alors quand les gens me parlent de leur réalité, que ce soit la hausse des tarifs, le temps que ça leur prend pour se rendre au travail ou à l’école, je me reconnais dans leurs propos et je les comprends totalement. »

François Pepin, membre de trajectoire Québec, Colin Pratte, chercheur à l’Institut de recherche et d’information socioéconomique (IRIS) et Pierre Gauthier, professeur en urbanisme à l’Université Concordia, ont tour à tour abordés les enjeux du REM, de la planification urbaine et de la refonte tarifaire.