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Réponses aux questions les plus souvent posées concernant le REM

le vendredi 27 septembre 2019
Modifié à 8 h 39 min le 27 septembre 2019
Si la structure du futur Réseau express métropolitain (REM) commence à prendre forme sur la Rive-Sud, plusieurs interrogations subsistent encore à son endroit. Pour y remédier, les responsables du méga-projet ont répondu aux questions les plus souvent posées par le public concernant le système de train électrique. Q: Combien coûtera un passage? Est-ce qu’il sera possible de prendre le REM avec la carte Opus? R: «On ne sait pas encore. Ce n’est pas nous qui décidons des prix mais une autorité indépendante, l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM). L’ARTM définit déjà les tarifs en transport en commun dans la région de Montréal: bus, métro et train de banlieue. Par exemple, si vous prenez le métro, ce n’est pas la STM qui décide du prix d’un passage ou de la carte Opus mais l’ARTM. Ce sera la même chose avec le REM. Nous travaillons actuellement avec l’Autorité et l’intention est que les tarifs demeurent similaires à la situation actuelle. La carte Opus devrait également permettre d’accéder au REM.» Q: Est-ce qu’il y aura suffisamment de places de stationnement aux abords des stations du REM? R: «Bien que nous travaillons pour augmenter le nombre de places, le futur du transport doit passer par la multiplication des options d’accès aux stations pour les usagers. D’abord, les stationnements incitatifs ne sont pas le remède magique à la congestion routière. Cela peut même en créer davantage à proximité des stations et dans les rues locales. Ensuite, l’arrivée du REM est l’occasion de revoir les réseaux de bus pour améliorer les dessertes locales et les fréquences. Nous travaillons avec les sociétés de transport et de nouvelles lignes de bus devraient être mises en place. D’autres services de mobilité seront aussi proposés aux stations, par exemple des services d’auto partage (Car2Go, Communauto, Netlift) ou des accès cyclables sécuritaires. Il importe de multiplier les façons d’accéder au REM et de ne pas tout miser sur les stationnements incitatifs.» Q: Est-ce que le tracé du REM sera toujours surélevé? R: «Le tracé du REM sera surélevé dès qu’il passera au-dessus de grands axes routiers. Cela s’explique par le fait que le REM doit circuler en site propre, c’est-à-dire sans interface avec des axes routiers.» Q: Est-ce que le REM sera bruyant? R: «Le REM est un métro léger et non un train lourd, donc moins bruyant. On parle d’une technologie moderne et les voitures sont plus silencieuses sur plusieurs points: systèmes de freinage, propulsion du moteur, ventilateurs, frottement roue/rails, etc. Les rames sont plus courtes (2 voitures hors pointe et 4 voitures en pointe), donc le temps de passage sera très court. Les stations permettront de masquer le bruit d’entrée et de sortie des métros. D’autres sources de bruit vont disparaître: frottement des disques de freinage, sifflet d’entrée en gare, alarme de passage à niveau, etc.» Q: Le REM sera sans conducteur. Est-ce que c’est dangereux? Que se passera-t-il en cas de panne? R: «Le REM est un métro léger entièrement automatisé. Cela veut dire qu’il n’y a pas de conducteur à l’intérieur et que le métro sera piloté et surveillé en permanence depuis un centre de contrôle. Des ressources dédiées au service à la clientèle et à l’entretien se déplaceront tout de même à travers le réseau. Les systèmes automatisés assurent un niveau de fiabilité et de sécurité parmi les plus élevés au monde. On les retrouve sur plusieurs lignes dans le monde à Vancouver, Paris, Rome, Barcelone, Copenhague, Dubaï, Tokyo, Séoul, Singapour, etc. Leur taux de fiabilité dépasse souvent les 99%, bien au-delà des métros traditionnels. En cas de panne, la procédure prévoit le rabattement à la station la plus proche, ce qui est possible la plupart du temps avec le restant d’énergie et de vitesse du métro. Lors d’interruptions exceptionnelles, des boutons d’appel sont répartis dans les rames et les consignes d’évacuation seront transmises aux usagers, comme c’est le cas dans n’importe quel métro.»