Roch Voisine, gentlemen chanteur et farceur

MUSIQUE. Les trois gentlemen Garou, Corneille et Roch Voisine se font crooners avec la tournée Forever Gentlemen 2, qui sera lancée le 17 janvier.
Après une cinquantaine de dates en trois mois en Europe en 2016, les trois chanteurs sillonneront le Québec avec ce spectacle unique qui fait la belle part aux grands succès de l'époque de Sinatra. Ils seront à l'Étoile Banque Nationale du 10 au 12 février.
Pour Roch Voisine, visiter ce répertoire avec Garou et Corneille ressemble à une vraie partie de plaisir.
À quoi ressemble le spectacle Forever Gentlemen?
«L'album regroupe plusieurs chanteurs, c'est très diversifié. Le spectacle est monté autour de nos trois personnalités, un peu comme le Rat Pack avec Frank Sinatra, Sammy Davis Jr et Dean Martin. Au fond, c'est trois chums sur scène. Un concert monté autour de nos farces! D'habitude, les artistes parlent entre les chansons; là, on chante entre nos niaiseries! (rires)
Plus sérieusement, ce spectacle est musicalement extraordinaire. On a la chance d'avoir les meilleurs musiciens du Québec et même du Canada. Et c'est très rare qu'on a la chance de voir un concert de ce genre au Québec, de ce calibre-là, avec un orchestre de 12 musiciens. Écouter cette musique dans le contexte d'une grande salle de spectacle et non un endroit plus petit comme un club de jazz, c'est peu commun au Québec.
Et c'est extraordinaire aussi pour nous d'avoir le privilège de chanter ces chansons. On n'est pas si bons acteurs que ça, alors le fun qu'on a sur scène, il est réel.»
Pourquoi ce répertoire vous interpelle tant?
«Cette musique me rappelle mes grands-parents. C'est très nostalgique, ça correspond à la première musique que j'ai entendue, avant même la musique country. Que ce soit le Rat Pack, Andy Williams, Nat King Cole. C'est dans mes cordes.
Et Corneille répondrait aussi la même chose. En Allemagne, en Afrique, il a bien connu cette musique.»
Comment est née l'idée de Forever Gentlemen avec Garou, Corneille et vous?
«On s'en est parlé ensemble. On se disait que ça n'avait pas de bon sens de ne rien faire avec cet album, de ne pas monter sur scène. Au Québec, un album et un spectacle, l'un ne va pas sans l'autre, mais en Europe, ils ne pensent pas nécessairement comme ça. Un album ne vivra pas forcément sur scène.»
La réception du concert est-elle différente de la France au Québec?
«Ici, on a un public de connaisseurs. Ça fait vraiment partie de nos racines. Et c'est vraiment cool.
C'est un spectacle qui plaît donc aux connaisseurs, mais aussi à ceux qui sont un peu moins familiers avec le répertoire. Et je le répète: on n'a pas souvent la chance de voir un tel concert de cette ampleur au Québec!»