Actualités
Rose et Victoria Woo ont fait le travail à l'International Gymnix
le mardi 13 mars 2018
Modifié à 13 h 04 min le 30 juillet 2019

Deux réussites pour Rose en autant de tentatives et cinq top 4 en sept performances pour Victoria, lui valant l'argent au concours multiple et deux fois le bronze aux finales par appareil.
Les sœurs Woo n’ont pas raté leur coup à leur première participation commune depuis deux ans à l'International Gymnix, qui a réuni un record de 1000 gymnastes du 8 au 11 mars au complexe sportif Claude-Robillard de Montréal.
Si Rose était là surtout pour encourager sa sœur et peaufiner deux routines en prévision d'une importante Coupe du monde en Allemagne la fin de semaine prochaine, Victoria, elle, y jouait gros.
Après une très longue période de remise en question et de guérison à la suite d’une commotion cérébrale et d’une chirurgie à une cheville, l’aînée des Woo tentait de reprendre sa place parmi un record de 104 gymnastes élites seniors d'une dizaine de pays, dans la catégorie Challenge Gymnix.
Aux préliminaires de vendredi, l’athlète de Gym Richelieu a obtenu la 2e place à la poutre, la 3e au sol, la 4e aux barres et la 13e au saut. Classée pour trois finales par appareil dimanche, Victoria, 20 ans, a remporté le bronze au sol et aux barres, se contentant d'une 10e place à la poutre, où elle a commis sa seule erreur coûteuse de la compétition.
Satisfaction après une semaine intense
«Je me sens vraiment bien après une grosse semaine, a-t-elle tout d’abord lancé, en entrevue avec le Brossard Éclair dimanche. Nous étions en camp d'entraînement avec l'équipe nationale qui se terminait par l'évaluation finale mardi et tout de suite après, je me mettais en mode Gymnix. Je ne contrôlais que mes performances et ç’a dépassé toutes mes attentes. J'ai été particulièrement régulière en répétant mes succès aux barres et au sol vendredi et dimanche. Dans les deux cas, j'avais de nouvelles routines comportant de plus hauts degrés de difficulté. Quatre réussites en quatre, c'est fantastique. Jamais je n'aurais osé prédire un tel succès il y a un an. Il y a eu une chute à la poutre en finale, mais cet appareil a toujours été ma bête noire», commente-t-elle.
Impossible bien sûr d’éviter la question que plusieurs se posent: presque à mi-chemin du présent cycle olympique, peut-elle repenser à l'improbable, les Jeux de 2020?
«Rien n'est clair face à cette possibilité, affirme Victoria. J'y vais une étape à la fois. De ne pas avoir fait une croix dessus est déjà positif. Je ne peux et ne veux pas penser plus loin, surtout que nous n'avons pas d'entraîneur national [Michel Arsenault est visé par des allégations d'agressions sexuelles remontant à une époque où il n'était pas avec l'équipe nationale]. Le programme et la suite des choses ne sont pas claires pour le moment.»
En attendant, Victoria participera à une Coupe du monde à Tokyo à la mi-avril, où elle représentera le Canada contre sept autres athlètes d'autant de pays.
Un saut des ligues majeures pour Rose
La sœur cadette de Victoria, Rose, elle aussi membre du club Gym Richelieu, prend part de son côté à une Coupe du monde de très haut niveau à Stuttgart, en Allemagne, la fin de semaine prochaine. C'est pourquoi elle n'a participé qu'à deux épreuves des préliminaires de l’International Gymnix, sans participer aux finales.
[caption id="attachment_31908" align="alignright" width="279"]
Rose Woo[/caption]
«Les choses étaient déjà décidées, raconte Victoria. Rose [18 ans] est aussi étudiante et il fallait éviter la fatigue, à une semaine seulement de ce grand événement.»
Rose a obtenu la meilleure note des préliminaires à la poutre, mais c’est surtout sa présence au saut, où elle a pris le 4e rang, qui la réjouit le plus.
«Je venais à l’International Gymnix pour refaire ma double vrille au saut et je l’ai faite, a-t-elle raconté à Sportcom. Ça n’a pas été facile, mais je suis vraiment contente d’avoir brisé la glace.»
