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Rose Woo «en bonne position» pour participer aux Jeux olympiques, selon son entraîneur

le jeudi 18 mars 2021
Modifié à 11 h 27 min le 19 mars 2021
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

La gymnaste de Brossard et membre du Club Gym-Richelieu Rose Woo se trouve en bonne posture pour prendre part aux Jeux olympiques de Tokyo 2021, selon son entraîneur Michel Charron. Au total, quatre athlètes seront sélectionnés pour faire partie de l’équipe canadienne, en plus d’un substitut. Une autre place s’ajoute cette année, fait savoir M. Charron, ce qui fait que la gymnaste de Brossard aura une chance de plus de se rendre à Tokyo. Si elle termine en première place lors des Jeux panaméricains qui se tiendront en juin, elle s’assurera de cette place «additionnelle». Rose Woo a également toujours des chances de se retrouver sur l’équipe officielle, précise son entraîneur. «Présentement, elle est troisième, note-t-il. Il y a des gymnastes qui sont autant de calibre qu’elle qui sont blessées en ce moment. Elle est parmi les filles qui ont un bon potentiel d’être soit sur l’équipe, soit sur le  spot individuel.» Les Championnats canadiens à la fin mai, les Jeux panaméricains et Élite Canada sont toutes des compétitions qui permettront à la Brossardoise d’amasser des points pour les JO. «Elle est définitivement en bonne position pour être dans l’équipe, mais ce n’est pas terminé», soutient M. Charron, qui entraîne Rose depuis qu’elle a 5 ans. Il s’agirait d’une deuxième participation olympique pour l’athlète, elle qui a pris part à ceux de Rio en 2016. Elle n’avait alors que 16 ans. «Elle a eu des blessures entre-temps, ç’a été une période difficile, laisse entendre M. Charron. Mais elle est dans une bonne remontée en ce moment. Dans 10 jours, elle va avoir une autre qualification par Zoom qui donne aussi des points pour les Jeux.» Rappelons que les JO, initialement prévus en 2020 mais annulés en raison de la pandémie, devraient avoir lieu du 23 juillet au 8 août. Pandémie Rose Woo a trouvé le moyen de s’entraîner tout au long de la dernière année pandémique, fait savoir Michel Charron, «mais il y a une période où on a dû trouver des solutions pour qu’elle puisse le faire, que ce soit chez moi ou chez elle». La dernière année a été une adaptation pour elle comme pour plusieurs athlètes, alors que toutes les compétitions de Gymnastique Canada se sont tenues virtuellement. Les athlètes doivent présenter des vidéos de leurs performances enregistrées dans leur gymnase respectif. «C’est plus difficile et stressant parce qu’elle n’est pas habituée, soulève M. Charron. Par contre, elle a bien fait. Je ne peux pas dire qu’elle a fait ses meilleures performances, mais elle n’a eu aucune chute dans ses deux qualifications, ce qui est très bon. Elle n’a fait que des erreurs mineures. L’entraîneur national David Kikuchi dit qu’elle est très stable et qu’il est fier d’elle.»