Culture

Ryan Stevenson, sur les chemins du succès

le dimanche 01 novembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 01 novembre 2015
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

MUSIQUE. Le chanteur longueuillois Ryan Stevenson a sillonné la Rive-Sud pour tourner le clip de la chanson Hey Baby, son dernier single lancé en août. Une production en droite ligne avec son album Better Late Than Never, sur lequel il chante et joue tous les instruments.

«C'est un one man band», rigole Ryan Stevenson à propos de cet album, qu'il décrit comme «un projet très personnel». Bien que sorti en février, l'album est, depuis un mois, pris de plus en plus au sérieux. Better Late Than Never, qui a d'ailleurs fait son entrée dans les magasins Archambault, compte huit de ses propres compositions à saveur pop-rock.

Le chanteur remarque que le clip Hey Baby a aussi particulièrement attiré l'attention du milieu artistique et du public.

Plusieurs ont reconnu la Rive-Sud, dans laquelle est campée l'action du clip, avec entre autres le Motel La Siesta du boul. Taschereau, le Fort Chambly, puis les éoliennes de Saint-Isidore. «J'avais emmené mes neveux à la cabane à sucre. Et en voyant les éoliennes, je me disais que ce serait malade pour un shooting photo ou un vidéoclip», relate Ryan.

Mille et un projets

Le clip à peine lancé, l'artiste a déjà une foule de projets en tête, peut-être un peu trop même, avoue-t-il.

«Des fois, je voulais composer de nouvelles mélodies, alors que je n'avais pas terminé les premières. Il y aura donc d'autres chansons à venir et des surprises.»

Ryan Stevenson donnera quelques spectacles au cours des prochains mois, mais entend accroître sa vitesse de croisière dès janvier.

Un homme et sa batterie

Le jeune chanteur admet qu'il est difficile de se tailler une place sur la scène artistique, le métier de chanteur ou compositeur étant très convoité.

«Tout le monde se croit un peu chanteur, analyse-t-il. J'ai commencé à faire de la musique plus jeune, parce que j'adorais Elvis Presley. Mais quand on pense à ça, beaucoup de choses ont été faites depuis les années 50, c'est difficile d'être extrêmement original.»

C'est néanmoins le défi que s'est donné l'artiste longueuillois originaire de Montréal, et qu'il accomplit notamment grâce à sa carrière de batteur. Il s'est spécialisé dans les spectacles solos de batterie, ce qui lui a permis de faire des premières parties de spectacle… et de se faire remarquer par certains artistes connus, comme P-Diddy et Wyclef Jean.

«J'ai fait la tournée de Drake, puis d'autres artistes ont vu ce que je faisais et ont voulu l'intégrer à leur spectacle.» Sa carrière de chanteur ne l'empêche pas d'ailleurs de poursuivre ce volet plutôt unique.

S'il a réussi à collaborer avec des chanteurs comme Snoop Dogg et Sean Paul, il croit que c'est en partie grâce sa propre volonté. «Il faut travailler très fort, en sachant qu'on ne peut pas plaire à tout le monde. Il faut croire en soi.»

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