Culture
Sam Breton: à la bonne franquette!
le mardi 21 août 2018
Modifié à 0 h 00 min le 21 août 2018

Texte du Brossard Éclair
HUMOUR. «Je dis toujours que je suis un raconteur; je te raconte de la belle marde pendant une heure et demie, tu ris pis tu décalices!» lance Sam Breton en entrevue avec Le Brossard Éclair. Cet humoriste aux histoires abracadabrantes sera de passage au Club DIX30 le 17 octobre. Armé de son humour franc, Sam Breton s’adresse à son public sans chercher à le faire réfléchir. «C’est à la bonne franquette! Mon but, c’est que tu éteignes tes tracas et que tu allumes ton cerveau. Il n’y a pas de message», affirme-t-il. Celui qui agit comme panéliste à la populaire émission Code G à Vrak TV depuis 2015 admet romancer ses histoires, mais assure ne jamais les créer de toutes pièces. «Je l’ai déjà essayé, mais on dirait que ce n’est pas viscéral. Je le sais moi-même, je me sens faux même si je me fais dire que le public embarquerait quand même.» Après tout, ce sont ses histoires au sujet de sa copine, qu’il a l’habitude de publier sur les réseaux sociaux, qui sont la source de son succès. «Je ne pensais pas que ça allait prendre autant d’ampleur. C’est souvent ça, la vie; tu fais des affaires, pis un moment donné tu réalises que ça avait une portée.» Et sur scène, Sam Breton est bien conscient de ce qui charme son public. «Mon parlé, mes expressions, ma façon d’être parfois corrosif… Mais que ça rit quand même grâce à ma voix, ma face et mon petit côté bon enfant.» Prévention du suicide Depuis plusieurs années, Sam Breton contribue à sa façon à la prévention du suicide, une cause qui lui tient à cœur. «Comme la plupart des gens, malheureusement, j’ai vécu ça. Un de mes meilleurs amis s’est suicidé il y a 10 ans. J’avais 19 ans. Un moment donné, je me suis dit: pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable?» Le natif de Lotbinière organise chaque année depuis 7 ans le gala d’humour Sébastien Bouchard, à l’école secondaire Pamphile-Le May. «C’est une façon de se recueillir; les chums, sa famille, sa parenté. Lors de cette journée un peu triste, on va être ensemble et on va “rire”», dit-il. Cette année, le spectacle aura lieu le 22 septembre et réunira les humoristes Patrick Groulx, Guillaume Pineault, François Boulianne, Pierre-Yves Roy-Desmarais et, bien sûr, Sam Breton. Chaque année, les fonds amassés lors de cette soirée vont à une fondation reliée à la prévention du suicide. Cette année, c’est SOS Suicide Jeunesse. Un rodage qui achève D’une minute à l’autre, le rodage de Sam Breton, qui dure depuis plus d’un an, pourrait devenir son premier one man show. «On est tellement d’humoristes, s’explique-t-il. On se dit qu’on va attendre le bon moment, mais à un moment donné, le bon moment devient le moment où tu te dis “Bon, ok, on le lance!”» Une rencontre de production est prévue dans quelques semaines. Il aimerait lancer son premier spectacle en 2019. Jusqu’à maintenant, la réaction du public est telle qu’il le souhaitait. «Plus ça va, mieux ça va. Les ventes de billets augmentent, donc, normalement, ça veut dire que le bouche-à-oreille est excellent. Je me plais aussi dans la formule que j’ai actuellement. Comme la plupart des rodages, il n’y a pas de décor, on est vraiment dans le texte à 100%. Je m’amuse comme un petit fou», admet celui qui cumule déjà plus de 800 présences sur scène à son actif.
HUMOUR. «Je dis toujours que je suis un raconteur; je te raconte de la belle marde pendant une heure et demie, tu ris pis tu décalices!» lance Sam Breton en entrevue avec Le Brossard Éclair. Cet humoriste aux histoires abracadabrantes sera de passage au Club DIX30 le 17 octobre. Armé de son humour franc, Sam Breton s’adresse à son public sans chercher à le faire réfléchir. «C’est à la bonne franquette! Mon but, c’est que tu éteignes tes tracas et que tu allumes ton cerveau. Il n’y a pas de message», affirme-t-il. Celui qui agit comme panéliste à la populaire émission Code G à Vrak TV depuis 2015 admet romancer ses histoires, mais assure ne jamais les créer de toutes pièces. «Je l’ai déjà essayé, mais on dirait que ce n’est pas viscéral. Je le sais moi-même, je me sens faux même si je me fais dire que le public embarquerait quand même.» Après tout, ce sont ses histoires au sujet de sa copine, qu’il a l’habitude de publier sur les réseaux sociaux, qui sont la source de son succès. «Je ne pensais pas que ça allait prendre autant d’ampleur. C’est souvent ça, la vie; tu fais des affaires, pis un moment donné tu réalises que ça avait une portée.» Et sur scène, Sam Breton est bien conscient de ce qui charme son public. «Mon parlé, mes expressions, ma façon d’être parfois corrosif… Mais que ça rit quand même grâce à ma voix, ma face et mon petit côté bon enfant.» Prévention du suicide Depuis plusieurs années, Sam Breton contribue à sa façon à la prévention du suicide, une cause qui lui tient à cœur. «Comme la plupart des gens, malheureusement, j’ai vécu ça. Un de mes meilleurs amis s’est suicidé il y a 10 ans. J’avais 19 ans. Un moment donné, je me suis dit: pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable?» Le natif de Lotbinière organise chaque année depuis 7 ans le gala d’humour Sébastien Bouchard, à l’école secondaire Pamphile-Le May. «C’est une façon de se recueillir; les chums, sa famille, sa parenté. Lors de cette journée un peu triste, on va être ensemble et on va “rire”», dit-il. Cette année, le spectacle aura lieu le 22 septembre et réunira les humoristes Patrick Groulx, Guillaume Pineault, François Boulianne, Pierre-Yves Roy-Desmarais et, bien sûr, Sam Breton. Chaque année, les fonds amassés lors de cette soirée vont à une fondation reliée à la prévention du suicide. Cette année, c’est SOS Suicide Jeunesse. Un rodage qui achève D’une minute à l’autre, le rodage de Sam Breton, qui dure depuis plus d’un an, pourrait devenir son premier one man show. «On est tellement d’humoristes, s’explique-t-il. On se dit qu’on va attendre le bon moment, mais à un moment donné, le bon moment devient le moment où tu te dis “Bon, ok, on le lance!”» Une rencontre de production est prévue dans quelques semaines. Il aimerait lancer son premier spectacle en 2019. Jusqu’à maintenant, la réaction du public est telle qu’il le souhaitait. «Plus ça va, mieux ça va. Les ventes de billets augmentent, donc, normalement, ça veut dire que le bouche-à-oreille est excellent. Je me plais aussi dans la formule que j’ai actuellement. Comme la plupart des rodages, il n’y a pas de décor, on est vraiment dans le texte à 100%. Je m’amuse comme un petit fou», admet celui qui cumule déjà plus de 800 présences sur scène à son actif.