Santé mentale : une priorité pour Lionel Carmant

Avec un bilan à défendre, le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux depuis 2018 et député sortant de la circonscription de Taillon, Lionel Carmant, se dit prêt en vue de la prochaine élection provinciale qui sera officiellement lancée dimanche.

Dans son bureau de circonscription du boulevard Roland-Therrien, on sent le neurologue de profession aussi calme que décidé. Bien qu’il admette avoir rencontré quelques difficultés à s’adapter à la vie politique au début de son mandat, il estime avoir beaucoup appris. «Je m’exprimais comme un neurochirurgien et les gens n’y comprenaient pas grand-chose», lance-t-il, sourire en coin.

Dans un premier mandat marqué par une pandémie mondiale – son épouse a eu la COVID-19 et il croit bien l’avoir eue aussi – le député sortant estime avoir fait avancer plusieurs dossiers. Ainsi, il ne cache pas sa fierté devant la création de 244 places supplémentaires en garderie subventionnées, l’ouverture de deux nouvelles écoles primaires, Vauquelin et Sacré-Cœur – une première en 15 ans – et du nouveau pôel pédiatrique régional et de l’inauguration du Centre régional spécialisé pédiatrique de l’Hôpital Pierre-Boucher.

«Il y a 3000 naissances annuellement à Pierre-Boucher et cet hôpital n'avait pas de service de pédiatrie. Maintenant, les parents de la région n’ont plus à aller à Montréal pour rencontrer des spécialistes pour leurs enfants.»

M. Carmant revient également sur les 5 M$ pour la rénovation de la piscine du Centre sportif du Cégep Édouard-Montpetit, la nouvelle Maison des aînés de Longueuil et les 157 unités en logement abordables pour aînés La Seigneurie.

«J’ai beau être satisfait de mon bilan, ce n’est pas à moi de me noter mais bien aux électeurs et électrices de Taillon.»
- Lionel Carmant, député sortant. 
 

Priorités

S’il est réélu, M. Carmant entend poursuivre ses efforts pour améliorer la santé mentale chez les jeunes. «Un enfant sur quatre qui arrive en garderie montre déjà des troubles d’apprentissage», se désole le médecin. 

Ensuite, il s’assurera de la mise en place du plan d’actions interministériel en santé mentale. «Il faut s’assurer que le bon patient voit le bon spécialiste au bon moment», affirme-t-il.

Concernant la détresse psychologique chez les jeunes, M. Carmant entend bonifier le guichet en santé mentale et les services offert au 811. «Il faut amener les services près des gens. Pour ce faire, on a déjà investi 15 M$ en santé communautaire.»

Finalement, M. Carmant entend compléter le déploiement du programme Agir tôt et y ajouter des ressources afin d’améliorer la fluidité entre la première et la deuxième ligne.