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Sécurité routière: il est toujours bon de faire quelques rappels

le mardi 03 mars 2020
Modifié à 12 h 54 min le 03 mars 2020
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Tout conducteur se doit de connaître le Code de la sécurité routière. Dans les faits, nous sommes tous témoins chaque jour d’automobilistes qui contreviennent – volontairement ou non – aux règles qui assurent le bon fonctionnement sur les routes. Voici quelques rappels… non-exhaustifs, évidemment! En hiver La règle est bien connue: durant la saison froide, il faut adapter sa conduite. Ce n’est pas qu’un simple adage, mais bien un article – le 330, en l’occurrence – du Code de la sécurité routière. Ce qui signifie que même lorsqu’un conducteur roule sous la limite permise, il pourrait recevoir une contravention si un policier juge qu’il circule trop rapidement en regard des conditions routières. Une infraction qui coûte environ 170$ (108$ plus le frais), et 2 points d’inaptitude. «Parce que c’est dangereux, lance tout simplement l’agent à la section de la sécurité routière du Service de police de l’Agglomération de Longueuil (SPAL) Pierre Vandry. Avec un véhicule quatre roues motrices, les gens se sentent plus confiants; ça roule bien sur la chaussée enneigée, mais c’est au freinage que c’est dangereux. Et peu importe le véhicule, le temps de freinage est le même.» À ce titre, été comme hiver, il faut éviter de suivre de trop près la voiture devant. Pour connaître la distance recommandée à conserver, il y a la règle des 2 secondes. «Quand le véhicule en avant passe un obstacle, par exemple une borne-fontaine, on peut compter mille et un, mille et deux, et on ne devrait pas avoir encore passé l’obstacle.» À une vitesse de 50 km/h, cela équivaut environ à la distance d’un véhicule et demi séparant les deux voitures. Sur l’autoroute, à 100 km/h, la longueur de trois voitures devrait séparer chaque automobile. En hiver, il importe aussi de bien dégager les vitres du véhicule de toutes matières – neige, verglas et givre – avant de prendre la route. «On dirait que des fois, les gens ont peur de mettre la chaufferette, comme si ça coûtait plus cher», image l’agent Vandry. La réglementation variera d’une ville à l’autre, mais il est généralement permis de laisser rouler sa voiture quelques minutes pour réchauffer l’habitacle. Les policiers seront toutefois moins tolérants si quelqu’un laisse tourner le moteur pendant 30 minutes, en attendant quelqu’un devant l’entrée d’un centre commercial, par exemple. L’agent Vandry insiste aussi sur l’importance de dégager les phares, feux de position et de freinage, ainsi que la plaque d’immatriculation, qui sont souvent oubliés. Si les phares de freinage sont obstrués, par exemple, ils ne seront pas visibles pour le conducteur qui nous suit et on risque donc une collision. Il ne faut pas non plus oublier de déneiger le toit pour éviter les «igloos mobiles». Une couche de neige sur le toit risque de glisser sur le pare-brise au freinage, augmentant les risques de collision. Et, à propos de visibilité, des règles bien précises encadrent en tout temps les fissures permises ou non dans un pare-brise. Une fissure qui se trouve dans les 15 cm du haut du pare-brise ou dans le bas sera tolérée. Mais dès qu’il y a une intersection, soit deux fissures qui se croisent dans l’espace couvert par les essuie-glaces, il y a infraction. «Ça peut être dangereux; d’abord si le soleil réfléchit dans la fissure et éblouit le conducteur, mais aussi parce que lorsqu’il y a une fissure, le pare-brise devient plus fragile», signifie l’agent du SPAL.