Serre verticale à Longueuil : l’innovation du projet a séduit la Ville
Pour la Ville de Longueuil, le projet de serre verticale de GoodLeaf cadre avec son Plan d’urbanisme. (Photo gracieuseté)
Face à certaines critiques concernant le projet de serre verticale de la compagnie GoodLeaf, présentement en construction en bordure de l’aéroport de Montréal – Saint-Hubert, la Ville de Longueuil assure prioriser la mise en valeur du territoire et des produits agricoles, ainsi que le développement de projets agricoles innovants.
La mise en valeur du territoire agricole, la valorisation des produits agricoles, le développement de projets agricoles innovants, une plus grande autonomie alimentaire et l’achat local étaient au cœur de la décision prise par la Ville dans ce dossier, soutient Louis-Pascal Cyr, porte-parole de la Ville.
M. Cyr ajoute que ces terrains étaient en friche et sous-utilisés.
Plan d’urbanisme
Dans le Plan d’urbanisme de Longueuil, on peut lire que la Ville entend favoriser une occupation dynamique et diversifiée de la zone agricole pour assurer son intégrité et sa pérennité.
«Pour ce faire, la Ville prévoit notamment remettre en culture les terres en friche, surtout à des fins d’agriculture nourricière ou de proximité, favoriser l’arrivée de nouvelles entreprises agricoles et prioriser, pour un terrain municipal mis en vente ou en location, une agriculture écoresponsable nourricière ou de proximité», peut-on y lire.
De plus, selon M. Cyr, comme ce terrain est enclavé, l’utilisation éventuelle de lisier de porcs pour fertiliser ce terrain aurait causé beaucoup de problèmes et d’inconfort. En comparaison, la serre verticale de GoodLeaf fera pousser des millions de pousses en utilisant 95% moins d’eau que la culture traditionnelle.
Taxes municipales
Anciennement propriété de la Ville, le terrain où est construite la serre verticale de GoodLeaf est situé en territoire agricole. Il a été vendu pour la somme de 2 273 864,55$.
M. Cyr rejette du revers de la mains les insinuations voulant que la Ville n’a considéré que les revenus futurs en taxes.
«En effet, une fois le projet complété, en tenant compte des investissements prévus de 30 M$ de GoodLeaf, la Ville estime à environ 50 000 $ annuellement les retombées en taxes municipales, affirme le porte-parole. En comparaison, si ce projet (avec un même type de bâtiment et même usage) était situé en zone industrielle, le montant estimé en taxes municipales serait plutôt de l’ordre de 86 000 $ par année.»
La serre verticale de GoodLeaf doit être opérationnelle prochainement.