Soins de première ligne : Québec solidaire veut revaloriser la place des CLSC
Shophika Vaithyanathasarma était accompagnée de Mélissa Généreux, médecin et candidate à l’investiture dans la circonscription de Saint-François. (Photo : Gracieuseté)
Par une froide journée de printemps devant le CLSC Longueuil-Ouest le 28 mars, la candidate de Québec solidaire à l’élection partielle de Marie-Victorin Shophika Vaithyanathasarma s’est engagée à lutter pour l’amélioration des soins de première ligne dans la circonscription, notamment pour revaloriser le rôle des centres locaux de services communautaires (CLSC).
Évoquant la promesse de la Coalition avenir Québec (CAQ) d’améliorer l’accès aux soins dans les CLSC les soirs et fins de semaine lors de l’élection provinciale de 2018, la candidate veut non seulement que ces établissements soient ouverts sept jours par semaine, mais également 24 heures sur 24.
À l’heure actuelle, le CLSC Longueuil-Ouest est ouvert de 8h à 21h en semaine seulement.
«Les CLSC sont une entrée de proximité qui permettrait de décharger les urgences et d'offrir des services davantage axés sur les besoins de la communauté, affirme-t-elle. Il y a une vision qu’on doit avoir en matière de santé, d’aller plus loin que les soins de première ligne. Il faut penser à long terme, en prévention.»
Elle souligne en outre qu’à l’heure actuelle, les deux hôpitaux à proximité de la circonscription, Charles-Le Moyne et Pierre-Boucher, sont parmi les pires en termes de temps d’attente à l’urgence.
En donnant un rôle accru aux CLSC, Mme Vaithyanathasarma croit que cela enlèvera également un poids sur les médecins.
«On veut répartir le poids à travers différents professionnels, poursuit-elle. Quand on parle de santé mentale ou de physiothérapie par exemple, il n’y a pas juste les médecins qui sont capables de faire ça. C’est reconnaître qu’un paquet de monde est capable de prendre ces soins-là.»
Maison intergénérationnelle
La candidate solidaire s’est également engagée à favoriser la création de maisons intergénérationnelles, à l’aide de programmes de subvention.
«Face à l’échec de notre système de soins à l’égard des aînés et à la crise du logement, nous devons envisager toutes les solutions au bénéfice de la qualité de vie des gens de Marie-Victorin», a-t-elle déclaré.
Les programmes seraient administrés par la Société d’habitation du Québec, qui proposerait des subventions aux particuliers voulant acheter, transformer ou bâtir des maisons intergénérationnelles.