Sophie Stanké annonce l'«appui officiel» de Bernard Landry, qui dément

POLITIQUE. Il semble que l'animatrice et comédienne Sophie Stanké se soit fourvoyée en affirmant que l'ancien premier ministre Bernard Landry la supportait officiellement dans la course à l'investiture du Parti québécois dans Marie-Victorin.

Après que l’équipe de la candidate ait émis un communiqué soutenant que Mme Stanké avait l'appui de celui ayant été premier ministre du Québec de 2001 à 2003, ce dernier a rectifié le tir, affirmant qu'il n'a que fait part de son «estime» envers la candidate et assurant qu'il demeurerait «neutre» dans la course à l'investiture.

Bernard Landry s'est réjoui de la qualité des candidatures, soulignant notamment que deux femmes se soient lancées dans la course, tout en «réaffirmant l'estime qu'il a pour elles».

Sophie Stanké a cependant confié au Huffington Post être «étonnée», «parce que j’ai vraiment eu l’appui», a-t-elle exprimé.

«Moi, j’ai eu son appui officiel. Le tout s’est fait par téléphone la semaine dernière», raconte-t-elle, ajoutant que sa directrice de campagne avait même acheminé le communiqué à l'entourage de M. Landry avant sa diffusion.

L'assistante de l'ancien premier ministre, Odette Morin, a toutefois réfuté cette affirmation, disant n'avoir reçu que des remerciements envers M. Landry pour sa collaboration.
La directrice de campagne de Sophie Stanké, Marie-Josée Viau, se serait quant à elle abstenue, à plusieurs reprises, de confirmer si elle avait bel et bien partagé le communiqué.

Sophie Stanké tentera pour la quatrième fois de se faire élire, elle qui a mordu la poussière sous la bannière du PQ en 2012 et 2014, et en 2015 avec le Bloc Québécois. Cinq autres candidats ont déjà annoncé qu'ils brigueraient le siège laissé vacant par le départ de Bernard Drainville. Selon toute vraisemblance, l'élection partielle devrait être déclenchée cet automne, probablement après la nomination du nouveau chef du PQ, le 7 octobre.