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Sortie à l’arrière du bus : une pratique recommandée, mais appliquée « en souplesse »

le mercredi 24 août 2022
Modifié à 9 h 09 min le 26 août 2022
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

La sortie uniquement par l’arrière des autobus n’est pas un règlement à strictement parler. (Photo: Le Courrier du Sud − Archives)

Lorsque vous avez pris l’autobus la dernière fois, êtes-vous descendu par la porte avant ou la porte arrière?

Au début de la pandémie, lorsque les mesures sanitaires étaient à leur plus strict, les clients du Réseau de transport de Longueuil (RTL) devaient descendre des autobus par la porte arrière. Des affiches indiquaient clairement la marche à suivre.

Or, depuis quelque temps, ces pancartes ont disparu de certains autobus. Une situation qui peut générer une certaine confusion, a remarqué Julie Larouche, qui utilise le transport en commun. 

«Des chauffeurs tolèrent qu'on descende en avant, qu’il y ait une affiche ou non, et d'autres non, a-t-elle écrit au Journal. Quelle est la règle claire? Car, certains chauffeurs sont vraiment bêtes [et nous répondent :] ''Vous ne voyez pas l'affiche pour descendre en arrière?!'' Ouf!»

Le RTL explique que la sortie uniquement par l’arrière des autobus n’est pas un règlement à strictement parler.
Maintenant que les consignes sanitaires sont moins contraignantes, «c’est une pratique que nous encourageons encore. Mais il y a de la souplesse», soutient Marie-Claude Rivet, chargée des relations de presse au RTL.

«À l’approche d’une septième vague de COVID déjà annoncée, le RTL demeure vigilant et demande à la clientèle de continuer la bonne pratique de sortir par la porte arrière des autobus afin d’assurer une meilleure fluidité et d’éviter que les clients se croisent, renchérit-elle. D’ailleurs, l’information à cet égard est affichée dans tous nos autobus.»

Elle assure toutefois qu’il est possible pour les personnes à mobilité réduite, les personnes âgées ou encore les parents avec une poussette de sortir vers l’avant au besoin.

«Et même si vous ou moi, on souhaite passer par l’avant, il y a de fortes chances que le chauffeur dise oui, ajoute-t-elle. Ou encore, il se peut qu’il demande, la prochaine fois, d’utiliser la porte arrière.»