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Sylvain Larocque deux fois en spectacle dans son Longueuil en mars

le jeudi 03 mars 2022
Modifié à 15 h 19 min le 03 mars 2022
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

Sylvain Larocque s'est rendu compte à quel point il était dépendant de l'énergie du public pendant le confinement. (Photo : Gracieuseté)

L’auteur, humoriste et maintenant politicien Sylvain Larocque retrouve la scène progressivement. Il sera deux fois en spectacle à Longueuil les 6 et 23 mars à la Salle Fenplast; des retrouvailles avec le public auxquelles il est très reconnaissant.

Celui qui décrit son humour comme drôle, lucide, pertinent et parfois un peu noir a lui-même eu quelques moments sombres au cours de la pandémie, particulièrement lors de la deuxième année du confinement.

Le retour sur scène, déjà amorcé depuis quelques semaines, lui fait ainsi encore plus apprécier son auditoire.

«Je n’ai jamais eu une si longue période sans spectacle. Depuis 28 ans, je fais en moyenne 3, 4 spectacles par semaine. J’étais habitué à avoir cette énergie que le public me donnait et je ne savais pas à quel point j’en étais dépendant», exprime-t-il en entrevue au Courrier du Sud.

«En confinement, j’étais triste, mon énergie n’était pas bonne, et j’ai fini par conclure avec ma psy que ce qui me manquait, c’était l'énergie que le public me donnait.»

-Sylvain Larocque

L’humoriste gagnant de sept Olivier, dont le Spectacle de l’année, propose pour ses prochaines représentations un amalgame de nouveaux et d’anciens numéros. Alors qu’il travaille en parallèle à la rédaction d’une série télé, il prépare un nouveau spectacle qui pourrait être présenté dans un an ou deux.

Un esprit créatif en politique

Élu conseiller du district Saint-Charles à Longueuil le 7 novembre, Sylvain Larocque approche la politique comme l’humour, c’est-à-dire une façon de faire valoir ses idées.

«Quand tu as un esprit créatif, ce n’est pas dans une seule facette de ta vie. T’es outside of the box dans toutes les sphères, ce qui me permet de proposer des idées en dehors des sentiers battus», affirme-t-il.

S’il n’avait jamais envisagé la vie politique auparavant, il cherchait un projet pour sortir de la routine de la pandémie.

«J’écris ce que je vis, et en confinement avec mon chien, j’ai écrit 400 blagues de chien, évoque l’humoriste. Avant de faire une déprime, j’avais besoin d’autre chose.»

C’est pourquoi il a accepté la proposition de Catherine Fournier de se joindre à elle en politique municipale.

«En humour, on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui, exprime l’artiste. La politique, c’est un peu ça. Catherine a une approche qui me rejoint. Depuis le début, il n’y a pas eu un seul point de dissensions avec le parti.»

 

Longueuillois

Sylvain Larocque fait maintenant partie de la vie politique à Longueuil, ville qu’il habite pour une troisième fois dans sa vie.

Il y a d’abord habité entre six mois et un an durant son enfance, période où il a fréquenté pendant quelque temps l’école primaire Christ-Roi. Il y est retourné durant sa vie d’adulte en 2003, mais à la suite d’une séparation 10 ans plus tard, il s’est installé à Montréal. L’appel de son ancien quartier étant trop fort, et désirant une cour pour adopter un chien, il y est finalement revenu une fois pour de bon dans les dernières années.

«Dans mon cas, tous les chemins mènent à Longueuil!» souligne-il avec un sourire dans la voix.

 

Auteur et conférencier

S’il est bien connu comme humoriste, Sylvain Larocque est également l’esprit derrière plusieurs autres artistes du rire, écrivant notamment pour Laurent Paquin, Philippe Bond et André-Philippe Gagnon.

L’auteur est également conférencier en milieu corporatif, où il informe les compagnies sur comment utiliser l’humour pour améliorer l’esprit d’équipe ou les relations avec les clients, par exemple.

Avec l’écriture pour la télé, son rôle de conseiller et les spectacles, cela lui donne un horaire assez chargé.

«Les prochaines années seront assez remplies!»

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