Terminus Longueuil : des toilettes chimiques, en attendant les vraies

Deux usagers du transport en commun ont tour à tour rapporté en mars que les toilettes chimiques installées à l’extérieur du terminus Longueuil étaient si utilisées que les cuves débordaient. Des hommes en seraient venus à uriner au sol. Une situation qui s’est résorbée depuis. 

L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) reconnaît que cet hiver, «une situation hors de notre contrôle a occasionné une utilisation accrue des trois toilettes chimiques situées à l’extérieur du terminus Longueuil».

Depuis le début avril, des améliorations ont été apportées, avance-t-elle.

La vidange des trois toilettes est effectuée trois fois par semaine du lundi au vendredi. L'entretien ménager y est effectué plusieurs fois par jour et les produits tels que le papier sont régulièrement remplacés. 

«Des visites sont effectuées chaque semaine pour valider que l'état des lieux est bien conforme», assure la conseillère aux relations publiques de l’ARTM.

Avant que ne soit entrepris le vaste chantier en cours à la Place Charles-Le Moyne, des toilettes étaient accessibles près de la billetterie du terminus. Toutefois, celles-ci n’existent plus. 

«Une installation permanente de toilettes fait partie des plans et devis du projet de reconstruction de la billetterie métropolitaine qui est intégrée au terminus Longueuil», confirme l’ARTM.

Les travaux doivent débuter cet été.

Université de Sherbrooke

Les deux usagers du transport en commun qui ont relaté la situation au Courrier du Sud faisaient état d’une fermeture des toilettes du campus de l’Université de Sherbrooke qui, croyaient-ils, expliquait la forte utilisation des toilettes chimiques. 

L’Université précise que les salles de bain situées au premier étage du campus sont réservées à la clientèle de sa foire alimentaire. Elles sont donc accessibles uniquement durant les heures d’ouverture de la foire.