Sports
Jeux du Québec

Tommy Xu à la conquête des sommets nationaux en tennis de table

le dimanche 19 mars 2017
Modifié à 0 h 00 min le 19 mars 2017
Texte du Brossard Éclair

RÉSULTATS. > S'il y a un athlète qui a nettement dominé sa discipline à la dernière finale des Jeux du Québec à Alma, c'est bien le pongiste de Brossard Tommy Xu.

Celui qui a célébré ses 16 ans quelque jours avant de participer à ses troisièmes Jeux du Québec y a gagné sa quatrième médaille, sa deuxième d’or, au concours individuel des 17 ans et moins, tout en aidant la Rive-Sud à terminer quatrième au concours par équipe. Il a remporté ses huit matchs et n'a perdu aucun set.

Ses performances exceptionnelles lui ont valu tout un honneur, soit d’être choisi comme porte-drapeau de la Rive-Sud, championne des Jeux, pour la cérémonie de clôture.

«Moi qui est gêné de nature, je faisais la file avec la délégation en attendant d'entrer dans le complexe de la cérémonie, raconte Tommy Xu au Brossard Éclair. Soudain, le chef de mission a annoncé devant tout le monde que j'étais le porte-drapeau, sous les applaudissements. J'étais vraiment gêné mais tout aussi fier. Ma nervosité a continué car j'avais peur de faire une bêtise comme échapper le drapeau, mais une fois à l'intérieur, la fierté l'a emporté. C'était une belle façon de finir mes Jeux.»

Top 5 et Olympiques dans sa mire

La carrière de Tommy Xu en tennis de table n'est pas terminée, loin de là. Il a des objectifs audacieux, mais légitimes.

«J'espère faire partie du top 5 canadien à court terme et à long terme, je rêve de participer aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020, confie-t-il. Je m'entraîne depuis longtemps et entends continuer de travailler fort pour atteindre mes buts.»

Déjà bien établi sur la scène canadienne

Dans la tête des gens, le tennis de table est du ping-pong récréatif.

«Mais peu de gens connaissent tout l'entraînement qu'il y a derrière les joueurs de tennis de table élites, affirme Tommy. Il faut être en bonne condition physique et avoir développé des tonnes de réflexes. Par exemple, en escrime, les athlètes développent des réflexes automatiques pour se défendre pour toutes les sortes d'attaques. En tennis de table, c'est un peu la même chose, mais la balle n'est jamais à la même place et n'a jamais la même vitesse ou le même bond. Il faut automatiser toutes sorte de techniques; c'est un long processus.»

Tommy a été introduit au tennis de table par son père. «Mon père aimait jouer au tennis de table, un sport national en Chine, et me l'a appris quand j'avais 8 ans. Je suis vite devenu passionné et j'ai commencé à jouer compétitif un an plus tard. Aujourd'hui, pour gagner du temps avec mon horaire d'étudiant athlète serré, je m'entraîne chez moi avec un entraîneur privé, Maxime Surprenant, un ex-Brossardois ayant du succès à l'international. Avec lui, je suis devenu fort techniquement et je suis aussi un joueur constant qui sort des coups gagnant dès que l'adversaire fait une erreur. Je tente maintenant d'améliorer ma gestion des compétitions.»