Trois éléments à vérifier avant de basculer en zone orange

Dans une vidéo diffusée lundi, Dre Julie Loslier a expliqué les raisons qui expliquent que la Montérégie demeure en zone rouge. La directrice de la santé publique régionale espère malgré tout assouplir la situation prochainement. «Il y a une question de stabilité, indique-t-elle. Les régions qui ont basculé en orange étaient souvent en orange et même en jaune depuis plus longtemps. Ça prend une stabilité pour être sûr que la propagation est limitée dans la région. » La proximité avec Montréal et les nombreux mouvements inter-régionaux sont un autre variable à prendre en considération. Finalement, la présence de cas de variants présomptifs en Montérégie. Selon l'Institut de la santé publique du Québec, deux cas reliés à la souche du Royaume-Uni ont été détectés en Montérégie. Il faut cependant tenir compte de 1570 cas qui sont à l'étape de criblage actuellement dans l'ensemble du Québec. Dre Loslier attend aussi de vérifier l'impact de la semaine de relâche dans la population. Elle a bon espoir que le regain de transmission, tel que vécu durant la période des fêtes, ne se répète pas. «Mon objectif, tout comme vous, est de pouvoir assouplir certaines choses, laisse-t-elle entendre. Je suis tout à fait consciente des conséquences qui peuvent être négatives. Sachez qu'on a des discussions à chaque semaine entre directeur de santé publique. Dès que la situation le permet, évidemment que je vais prôner certains assouplissements. »