Un Brossardois responsable de la mort d'un bébé bison

ANIMAUX. Shamash Kassam, un résident de Brossard, pensait bien faire en venant en aide à un bébé bison lors d'un voyage dans l'Ouest américain, mais son intervention a plutôt entraîné l'euthanasie de l'animal, au grand dam de l'individu.

L'évènement serait survenu le 9 mai, lors d'un voyage au parc de Yellowstone, dans le Wyoming, selon ce que rapporte Le Journal de Montréal, M. Kassam aurait raconté aux autorités locales avoir aperçu un bébé bison au milieu de la route et décidé d'immobiliser son VUS pour s’assurer qu’il n’était pas blessé.

Il a alors remarqué que l’animal semblait en détresse. Il était mouillé et tremblait de froid. Le bison se serait avancé vers le moteur et y serait demeuré pendant une vingtaine de minutes pour se réchauffer. Craignant pour la santé de l’animal, l’homme a donc placé la bête dans le coffre de sa voiture et l'a conduite jusqu’à un ranch, où il avait l’intention de contacter les autorités.

À son arrivée, les rangers du parc ont été estomaqués de voir arriver l'homme avec un bison dans le coffre de son véhicule.

Un officier a aussitôt informé M. Kassam qu’il avait enfreint la loi, un règlement du parc national interdisant de s’approcher des animaux à moins de vingt mètres.

Bien que les responsables de la faune se soient empressés de remettre le bison dans son habitat naturel, il était déjà trop tard pour l'animal. Le bébé bison a dû être euthanasié deux jours plus tard, rejeté par son troupeau, le contact avec les humains entraînant souvent le rejet des petits.

Le Brossardois a saisi après coup la gravité de son geste et a exprimé de profonds regrets aux autorités américaines, ce qu'il ne l'a pas empêché d'écopé d'une contravention. En plus de recevoir une amende de 135$, Shamash Kassam s’est vu remettre une citation à comparaître le 2 juin à la cour fédérale du Wyoming.

Malgré cette mésaventure, M. Kassam a décidé de ne pas interrompre son voyage familial aux États-Unis. Il ne devrait pas revenir chez lui avant au moins deux semaines.