Un documentaire de motocyclette sur les routes italiennes
Le documentaire contemplatif Comment se perdre à moto en Italie réalisé par trois Québécois, dont deux de la Rive-Sud de Montréal, met de l’avant la beauté des routes «sans fin» du pays européen. Les créateurs présenteront leur œuvre visuelle au Léo Harley-Davidson, à Brossard, le 24 mars à 13h.
«Le guide de moto Massimiliano Tiraboschi m’a invité à faire de la moto en Italie, informe le co-réalisateur du reportage, Maxime Sheehy. Je lui ai proposé d’amener mes deux amis [Valerie Menard et Yann Bissonnette] pour filmer un documentaire et c’est de là que c’est parti.»
Le long métrage d’une heure montre principalement une aventure en motocyclette sur des routes de Rome jusqu’en Silice. Celui-ci est également ponctué de témoignages sur place, ainsi que certaines notions historiques de l’Italie.
Les trois réalisateurs sont accompagnés d’autres motocyclistes expérimentés du Québec et de l’Ontario.
Au total, le parcours s’est étendu sur 4000 km.
«On devait s’arrêter souvent pour filmer des séquences, parfois avec le drone, précise M. Sheehy. On devait refaire aussi des parcours de route pour avoir plusieurs prises. On a arrêté à des places pour manger, dormir et découvrir.»
Défis de tournage
Maxime Sheehy avoue à Gravité Média qu’il y a eu plusieurs défis à surmonter lors du tournage.
De prime abord, la barrière de la langue a été un obstacle lors de conversations avec des gens du milieu, puisqu’il ne pouvait pratiquement pas leur parler en anglais. M. Sheehy mentionne qu’il a appris l’italien directement là-bas.
La coordination sur les routes a également été mise à l’épreuve. «Il y a des motocyclistes qui étaient plus lents que d’autres, explique le co-créateur. En plus, on se perdait parfois sur les routes, d’où l’idée du nom du documentaire. On se fiait beaucoup sur nos GPS.»
La méthode de conduite en Italie a demandé une adaptation pour l’équipe du tournage. «Il y avait certains endroits avec des vaches et d’autres où la sécurité [routière] était vraiment plus présente», illustre M. Sheehy.
Finalement, la logistique du séjour dans le pays européen était aussi un défi, autant pour ce qui touche les pilotes que les repas, évoque-t-il.
«Moi, qui suis un grand maniaque de la moto, je trouvais que ça sortait de l’ordinaire de traverser l’océan pour aller faire de la motocyclette», indique Maxime Sheehy.
L’entrée à la première de leur documentaire en mars sera gratuite pour tous, mais les places sont limitées. Les participants auront également l’occasion de rencontrer des artistes du monde de la moto, conclut-t-il.