Un film intéressant sur la vie de Jesse Owens

10 secondes de liberté du réalisateur Stephen Hopkins, nous raconte l'histoire de Jesse Owens, le premier grand athlète afro-américain. Un homme qui, en moins de 10 secondes, contredisait l’hôte des jeux de Berlin de 1936: Adolf Hitler.
Le titre anglais original de ce long-métrage d’une durée de 2h14 est très évocateur. Race, souligne le fait qu'Owens était l’homme le plus rapide de la planète, mais aussi qu’il était noir. Une «race» que l’Allemagne d’alors considérait comme inférieure.
Les performances offertes par Owens aux participants des Jeux olympiques de Berlin et à la planète tout entière étaient un véritable pied de nez aux politiques nazies élaborées par ce despote qui allait faire trembler la terre entière dans les années qui allaient suivre.
Le côté technique du film mettant en vedette Stephan James dans le rôle vedette n’est pas impressionnant. Si certains décors font comprendre la démesure du gouvernement allemand, le montage aurait pris avantage à être plus dynamique.
Les acteurs sont bons et la performance de Jeremy Irons, Jason Sudeikis et William Hurt est solide. La présence du personnage de Leni Riefenstahl (Carice Van Houten) suscite l’éternelle polémique à savoir si elle était artiste intègre ou à la solde du parti dans des films de propagande. Un film qui se pencherait exclusivement sur cette cinéaste très particulière susciterait beaucoup d’intérêt, nous en sommes convaincus.
Le film de Stephen Hopkins fait son travail de nous raconter l’histoire de Jesse Owens. Le but est atteint sans être dépassé. Intéressant.