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Un nouveau Mini-Kekpart pour aider les petits à se réaliser

le lundi 19 septembre 2022
Modifié à 9 h 10 min le 19 septembre 2022
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

Une partie du rez-de-chaussée du Mini-Kekpart Jean-de-Lalande. C’est également à cet étage qu’on retrouve la cuisine. (Photo : Le Courrier du Sud – Michel Hersir)

Par une belle journée froide du 16 septembre, le soleil entrait par les fenêtres du chalet du parc Jean-de-Lalande, donnant aux pièces récemment rénovées un aspect rayonnant, rempli d’espoir. L’espoir que les jeunes de 6 à 12 qui fréquenteront les lieux dans les prochaines années puissent s’épanouir et trouver les ressources qu’ils n’ont pas à la maison.

En effet, la Maison des jeunes Kekpart a inauguré un nouveau point de services dans ces lieux : «Mini-Kekpart Jean-de-Lalande». Ce deuxième service du genre à Longueuil s’adresse aux enfants jusqu’à la préadolescence afin de les soutenir par de l’aide aux devoirs et des activités comme des ateliers de guitare, de danse, de sport ou de cuisine, notamment.

«L’idée des Mini-Kekpart, c’est vraiment de prévenir l’abus, de rehausser leur estime de soi et d’aider à la réalisation personnelle de ces enfants, explique Richard Desjardins, directeur général de la Maison Kekpart. On veut qu’ils soient mieux outillés quand il va arriver une situation difficile à gérer.»

Le deuxième étage du chalet. C’est ici que se feront notamment les ateliers de danse. (Photo : Le Courrier du Sud – Michel Hersir)

 

Pour motiver les jeunes, ceux qui sont inscrits et qui montrent de la persévérance à l’école ont droit à deux ateliers par semaine.

«Ce sont aussi des enfants qui sont en perte de motivation au niveau scolaire et on les rattrape avec l’aide aux devoirs. L’intervenante de l’école et notre intervenante travaillent conjointement avec les parents pour voir l’évolution de l’enfant à travers l’année. On veut qu’il termine son année scolaire, on est constamment en train de vérifier si les notes ou son comportement s’améliore», ajoute M. Desjardins.

Plusieurs élus de la région étaient présents pour le lancement, dont Lysa Belaïcha (jupe noire), conseillère municipale de Longueuil, qui a fréquenté la Maison Kekpart à l’âge de 15 ans. (Photo : Le Courrier du Sud – Michel Hersir)

 

Besoin dans le quartier

Le premier «Mini-Kekpart» a été inauguré en 2014 près de l’école Carillon. Aujourd’hui, ils sont 109 enfants inscrits. Voyant l’évolution et le succès de la première initiative, la Maison Kekpart cherchait un lieu pour étendre son volet pour les plus jeunes.

L’organisme visait deux quartiers : celui du parc Jean de Lalande et celui en face de l’école secondaire Jacques-Rousseau, près des HLM de la rue Roussillon.

«Il y avait des besoins pour les deux quartiers. Mais comme les HLM ont été mis sous tutelle, ç’a été plus compliqué, alors on a ouvert ici. L’autre, on est en attente pour partir un troisième point de service», indique-t-il.

Le directeur général se garde toutefois de faire un lien unique entre pauvreté et jeunes qui fréquentent les Mini-Kekpart.

«Il faut aussi arrêter de penser que ce sont juste des familles plus pauvres. Il arrive un paquet de choses chez les familles plus fortunées également, on s’occupe de plusieurs enfants de ce milieu aussi», assure-t-il.

Le chalet du parc Jean-de-Lalande s’est trouvé une nouvelle fonction. (Photo : Le Courrier du Sud – Michel Hersir)

 

Gratifiant

Richard Desjardins travaille depuis 32 ans comme directeur général de la Maison Kekpart. Lorsqu’on lui parle des jeunes qu’il a vu grandir avec l’organisme, on peut lire la fierté dans son visage.

«J’ai des anciens jeunes qui ont aujourd’hui 35, 40 ans, qui sont pères et mères de famille. Ils viennent nous visiter et nous dire : une chance que la maison de jeunes était là! De voir leur évolution, c’est tellement gratifiant comme travail!» déclare-t-il.

Le directeur général de la Maison Kekpart Richard Desjardins. (Photo : Le Courrier du Sud – Michel Hersir)

 

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