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Un quorum de 10% atteint

le vendredi 22 janvier 2016
Modifié à 0 h 00 min le 22 janvier 2016
Par Annick Oligny

annick.oligny@tc.tc

Malgré le fait que certains enseignants se sont indignés du faible taux de participation des votes lors des assemblées générales du Syndicat de Champlain (SCQ), les 18 et 19 janvier, son président Éric Gingras affirme que ce taux n'est pas exceptionnel.

«Le taux de 28% pour la section Marie-Victorin n'est pas surprenant, si on le compare à d'autres assemblées dans le passé. En 2001, alors qu'on votait pour l'équité salariale, il y avait environ 40%, ce qui était exceptionnel. En contrepartie, en 2010, nous avons eu une assemblée où il n'y avait pas eu quorum», explique le président.

Au cours des trente dernières années, le quorum de 10% a toujours été. Dans les années 70, ce pourcentage était de 15%.

«Dans le milieu syndical, 10% est généralement la norme et souvent c'est même souvent moins, précise Éric Gingras. Il y a des syndicats majeurs, comme l'Alliance des professeurs du Montréal, où le quorum représente le nombre de personnes présentes.»

Du côté de la Commission scolaire des Patriotes (CSP), 37% des enseignants se sont présentés à l'assemblée générale.

Au tour des employés de soutien

Alors que les employés de soutien votent cette semaine pour ou contre les propositions du gouvernement, les enseignants se sont prononcés en faveur d'une entente de principe. Le Syndicat de Champlain se présentera ensuite à la table de discussion avec les autres syndicats du milieu de l'éducation pour y défendre la volonté de ses membres.

Même si les propositions du gouvernement sont approuvées par la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), qui englobe aussi les cégeps, le président du SCQ ne compte pas cesser les revendications pour que le ministère de l'Éducation injecte plus d'argent dans le domaine.

«En prévision du budget à venir en mars, nous allons continuer d'interpeler le gouvernement. Même si les grèves cessent, nous allons poursuivre nos demandes pour obtenir des investissements nécessaires en éducation», indique Éric Gingras.