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Un Rive-Sudois représentera l'Arménie aux Jeux olympiques d'hiver

le vendredi 19 novembre 2021
Modifié à 0 h 00 min le 20 novembre 2021
Par Jules Gauthier

jgauthier@gravitemedia.com

Simon Proulx-Sénécal et Tina Garabedian. (Photo: Facebook)

Le danseur sur glace Simon Proulx-Sénécal et sa partenaire, Tina Garabedian, iront représenter l’Arménie sur la patinoire lors des Jeux olympiques de Pékin en février 2022. Il s’en est fallu de peu cependant pour que le duo puisse participer à la compétition.

«En se sachant qualifiés pour les Jeux, on s’est sentis plus léger. Je ne suis pas du tout stressé et je suis confiant que l’on va s’amuser, on vient de passer à un niveau supérieur!» admet le jeune patineur qui était davantage stressé lors des qualifications.

Âgé de 29 ans, M. Proulx-Sénécal est résident de Mercier et pratique la danse sur glace en couple depuis la 3e secondaire. C’est pour cette raison notamment que Simon est partenaire depuis maintenant six ans avec Tina Garabedian, une patineuse montréalaise de 24 ans d’origine arménienne.

«On a fait des essais ensemble à l’époque et le match était vraiment excellent. En plus, ça me donne l’occasion de patiner pour l’Arménie à l’international, pays que je considère comme ma patrie d’adoption», explique celui qui vient de recevoir il y a quelques jours son passeport arménien.

La dernière chance

Le chemin pour se rendre aussi loin n’a pas été de tout repos pour les deux athlètes. Après avoir été écarté du Championnat mondial à Stockholm en avril dernier à cause d’un faux test positif à la COVID-19 pour Simon, le duo a su se qualifier le 25 septembre au Nebelhorn Trophy à Obertsdorf en Allemagne.

Pour Simon et Tina, il s’agissait de la toute dernière chance pour accéder aux Jeux olympiques. Ils étaient 17 patineurs et patineuses à compétitionner pour les quatre places qui permettaient de se rendre en Chine cet hiver; le couple arménien a terminé en troisième position.

«Ce fut un soulagement, c’est le rêve d’une vie que de pouvoir patiner aux Jeux olympiques», a admis le Merciérois.

Selon lui, avec l’approche des Jeux olympiques, il y a une «switch totale» qui s’opère, cela signifie une nouvelle approche pour leur entraînement. Il devient plus chirurgical dans un sens où les deux patineurs doivent maintenant s’attarder aux détails afin de perfectionner leur programme.