Un trottoir non sécuritaire, selon un citoyen aveugle

Selon Martin Morin, les affiches et la surface d’une section du trottoir ne sont pas sécuritaires pour les personnes aveugles. (Photo gracieuseté)
Martin Morin, une personne non voyante, a demandé que la Ville de Longueuil nettoie la pierre concassée sur un trottoir de la rue de Cherbourg, dans l’arr. du Vieux-Longueuil, et modifie des affiches de stationnement qu’il juge dangereuses pour ceux qui, comme lui, doivent se déplacer avec une canne blanche.
Lorsque, le 3 octobre, M. Morin se trouvait sur la rue de Cherbourg, entre les intersections des rues McGill et Brébeuf, une citoyenne l'a avisé qu’il marchait dans la rue et non sur le trottoir comme il le croyait.
«Ce changement de direction a été causé par le chemin de terre qui se trouve sur le trottoir», a-t-il exposé.
Le parc Lecavalier étant en construction, une section du trottoir est recouverte de pierre concassée, vis-à-vis l’endroit où la machinerie accède au parc.
Dans un courriel adressé entre autres à son conseiller municipal et au Centre de services aux citoyens, M. Morin a demandé à la Ville que la situation soit corrigée «afin que les personnes aveugles puissent marcher sécuritairement».
Il a de plus fait face cette même journée à des pancartes qui, considère-t-il, «ne sont pas disposées de manière sécuritaire pour les personnes aveugles».
«La hauteur minimale à respecter pour chacune des pancartes doit être de 2,03 mètres soit de 6 pieds 8 pouces», a avancé M. Morin.
(photo gracieuseté)
Lors du passage du Journal le 17 octobre, l’affiche indiquant l’interdiction de stationnement avait été mise sur le côté. Une pancarte avertissant de la présence d’un chantier, était aussi installée sur le trottoir.
La petite section du trottoir était toujours recouverte de pierres.
Une réponse
L’élu Carl Lévesque, qui est président de l'arr. du Vieux-Longueuil, a répondu à M. Morin.
«Il a communiqué avec moi pour m'informer qu'il a créé ma plainte et qu'il a envoyé celle-ci à la direction concernée», a-t-il indiqué.
Un courriel du Centre de services aux citoyens, envoyé le 14 octobre, lui a indiqué que sa demande a été complétée, car un message lui avait été laissé sur sa boite vocale. M. Morin a rapidement retourné l'appel, et attend toujours des nouvelles.
Il espère que des changements seront apportés rapidement.