Sports

Un volleyeur de Candiac rêve de représenter le Canada aux JO de 2028

le jeudi 22 septembre 2022
Modifié à 13 h 37 min le 22 septembre 2022
Par Guillaume Gervais

ggervais@gravitemedia.com

Olivier Landuydt (à gauche) et son partenaire Rafael Dhaene lors du Championnat de volleyball de plage universitaire. (Photo gracieuseté)

Sans équipe de volleyball intérieur en début de saison, Olivier Landuydt a décidé de se tourner vers une autre forme de son sport. Les pieds dans le sable et les souliers remisés, le Candiacois pratique désormais le volleyball de plage.

L’athlète qui a participé à des compétitions au niveau secondaire jusqu’en division 1 au cégep s’est retrouvé bredouille à l’université, lorsqu’il a constaté que McGill n’avait pas d’équipe de volleyball intérieur.

«J’ai arrêté le volleyball pendant un an et j’ai continué à entraîner mes jeunes», explique celui qui dirige l’équipe de volleyball au Collège Durocher à Saint-Lambert.

Cependant, à travers l’enseignement, sa passion de jouer est revenue.

«C’est ça qui m’a donné le goût de continuer dans le sport et de m’initier au volleyball de plage», précise le sportif de 21 ans.

C’est un ancien athlète olympique, Simon Berleur, qui l’a incité à s’initier à ce sport qui se joue à deux.

«Je compare ça à jouer aux échecs, dit-il. Il faut que tu penses [tes coups] à l’avance, où tu veux placer le ballon et déplacer l’adversaire.»

Olivier Landuydt qui plonge pour sauver un ballon. (Photo: Gracieuseté Dominic Thivierge Photographe)

Il ajoute qu’à l’inverse du volleyball intérieur où les joueurs sont limités à leur position respective, il faut être bon dans tous les aspects du jeu au volleyball de plage.

«Je peux tout faire, comme passer, recevoir, attaquer et bloquer, indique l’athlète qui jouait à la position de centre. Pour moi, il faut avoir plus de stratégie au volleyball de plage qu’à l’intérieur.»

L’ancien Géant du cégep Saint-Jean-sur-Richelieu apprécie également le défi de l’imprévisibilité de la météo.

«Le vent et la température jouent parfois sur la trajectoire du ballon, explique-t-il. Si tu veux servir dans la direction du vent, tu te positionnes en conséquence pour mettre ton adversaire en difficulté.»

Olivier Landuydt tente de bloquer une attaque. (Photo: Gracieuseté Dominic Thivierge photographe)

Hausser le jeu d’un cran

Cette nouvelle fougue a amené Olivier Landuydt à se chercher une ligue compétitive pour se mesurer aux meilleurs. Le joueur de 6 pi 5 po rêve de représenter le Canada aux Jeux olympiques en 2028, à Los Angeles, aux États-Unis.

«Je suis prêt à m’investir à fond pour représenter mon pays au niveau international.»

-Olivier Landuydt

Le Candiacois n’est pas encore certain s’il prendra part au Vancouver Open en Colombie-Britannique à la mi-juillet et au Challenger Celtique à Montréal en fin juillet, deux tournois pour se faire valoir. Toutefois, il est intéressé à y participer.

Il pourra également prendre part aux Championnats nationaux et participer au tournoi de volleyball de plage de Volleyball Canada. Une vingtaine d’équipes du Canada s’affronteront et des évaluateurs seront présents pour déterminer si les joueurs ont le potentiel d’intégrer la formation canadienne en 2028.

Pour le Candiacois, le meilleur est à venir, croit-il.

«C’est un sport où le moment que tu vas atteindre ton plein potentiel arrive plus tard entre 28 et 32 ans», estime-t-il.