Une centaine de postes vacants malgré les efforts de recrutement

SANTÉ. Depuis plusieurs années, de nombreuses stratégies ont été mises en œuvre sur le territoire de l'Hôpital Charles-LeMoyne pour contrer la pénurie de main-d'œuvre. Malgré tout, le nombre de postes vacants pour certains types d’emploi, comme les infirmières, demeure élevé.
Entre le 1er avril 2014 et le 31 mars 2015, 156 infirmières ont été embauchées par le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) Charles-LeMoyne, alors que 27 ont pris leur retraite. En date du 20 février dernier, 107 postes d'infirmières étaient toujours vacants et 38 infirmières ont déjà ou prendront leur retraite d'ici le 9 juillet.
«La rareté de la main-d'œuvre infirmière nécessite la mise en place de différentes stratégies de recrutement comme les offres de stage, l'embauche d’étudiantes en soins dès leur 1re année d'études et d'externes à la 2e année ainsi que des candidates à l’exercice de la profession d’infirmière (CEPI) à la fin de leurs études», explique l'agente d'information du Centre intégré de Santé et Services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Centre, Chantal Vallée.
Recrutement relativement payant
Sur le territoire qui comprend l'Hôpital Charles-LeMoyne, les CLSC Samuel-de-Champlain et Saint-Hubert ainsi que les centres d'hébergement Champlain, Henriette-Céré et le Centre Saint-Lambert, 56% des postes d'infirmières sont à temps complet, alors que la moyenne provinciale était de 60,1%, pour l'année 2014-2015.
«Le pourcentage de postes vacants chez les infirmières est comparable à celui des autres professionnels, bien que le nombre total de postes d’infirmières soit plus élevé», précise l'agente d'information.
La direction estime que le taux de rétention des infirmières du 1er avril 2014 au 31 mars 2015 était de 87%.
«Pour recruter des infirmières, nous participons à des salons d'emploi et nous faisons paraître des annonces sur différents sites web, incluant le site de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec. Nous offrons aussi des stages coopératifs en collaboration avec l’Université de Sherbrooke pour les étudiantes au BAC en soins infirmiers, ajoute Chantale Vallée. Enfin, nous sommes à initier différentes démarches avec les institutions d’enseignement dans le but de faciliter le recrutement de la main-d’œuvre infirmière.»