Une étudiante honorée pour sa recherche sur l’accessibilité des lunettes aux itinérants

Julie Chiasson (Photo gracieuseté)
L’étudiante du cégep Édouard-Montpetit Julie Chiasson a reçu le premier prix des Prix étudiants de l’Association pour la recherche au collégial (ARC), en plus de remporter la mention Relève étoile dans le secteur de la société et de la culture.
L’étudiante en Techniques d’orthèses visuelles a «impressionné le jury par la clarté de sa démarche scientifique, la qualité de ses références et son habilité à transmettre son sujet de façon concrète et précise», dit le Cégep.
Julie Chiasson s’est intéressée à la difficulté pour les personnes itinérantes d’obtenir des lunettes. Sa revue de littérature scientifique a démontré que très peu d’études portent sur le sujet.
«C’est important d’étudier l’accessibilité aux orthèses visuelles pour les personnes itinérantes, puisqu’il est nécessaire de bien comprendre cette problématique pour y remédier, évoque Mme Chiasson. En outre, les opticiens font très peu de recherche, de sorte que leur point de vue n’est pas véhiculé par les études. Pourtant, ce sont eux qui sont en première ligne: ils pourraient assurément proposer une vision et des solutions différentes.»
Forte d’une formation en communication et journalisme, l’étudiante a porté l’ensemble du projet en plus d’étudier à temps plein.
«Au collégial, la recherche occupe une place importante mais méconnue, alors nous tenons tout particulièrement à saluer l’initiative de Julie Chiasson, qui ouvre la voie à des pistes de recherche dans un domaine encore jamais étudié», indique Catherine Brodeur, directrice adjointe des études et coordonnatrice des activités de recherche au cégep Édouard-Montpetit.
Phase 2
Julie Chiasson prépare la phase 2 de son projet de recherche.
«Je m’apprête à soumettre ma méthodologie au comité d’éthique de la recherche du Cégep, puisque cette fois, j’irai sur le terrain, a-t-elle signifié. J’espère que mes travaux permettront de proposer des pistes de solution efficaces afin d’offrir aux itinérants un meilleur accès aux lunettes.»
À la fin de son parcours académique, elle aimerait pratiquer son métier d’opticienne dans le milieu communautaire et souhaiterait pouvoir consacrer une partie de son temps à la recherche.