Faits divers

Une fuite d’eau pendant six semaines au parc Viger

le mercredi 13 mai 2015
Modifié à 0 h 00 min le 13 mai 2015

Une fuite dans une fontaine du parc Viger, dans l’arr. de Saint-Hubert, aurait été laissée telle quelle par la Ville pendant plus de six semaines, malgré de nombreux appels de citoyens.

Monique Boudreau a vécu bien des frustrations depuis le 14 mars, lorsqu'elle a aperçu la fuite. L’eau qui s’était accumulée autour de la fontaine l’empêchait de traverser le parc. Elle a contacté la Ville plusieurs fois, sans succès.

On lui a finalement répondu, le 23 avril, que l’eau serait coupée la journée même, en attendant que la fuite soit réparée.

«J’étais bleu marin!, s’exclame-t-elle. Ça n’a pas de bon sens, on lit des articles sur le gaspillage de l’eau, et eux, ils ne font rien pendant six semaines!»

Selon Mme Boudreau, la Ville a réagi seulement après qu’elle ait menacé de contacter Le Courrier du Sud.

Selon Renaud Beauchemin, agent d'information à la Ville de Longueuil, la période de dégel retardait l'intervention des cols bleus. La fuite devrait être colmatée sous peu.

Une autre fuite

Un autre citoyen, Marquis Théberge, s’est plaint au Courrier du Sud de la lenteur de la réaction de la Ville pour un bris d’aqueduc à l’angle du boul. Roland-Therrien et de la rue King-George. La fuite ne semblait pas poser de risques pour la sécurité des automobilistes ou des résidents, mais l’eau potable a tout de même coulé pendant plusieurs semaines là aussi.

«On m’a répondu que les cols bleus travaillaient ailleurs, mais c’est n’importe quoi. Je suis tanné parce qu’il n’y a plus rien qui se fait ici», déplore-t-il.

Selon l’agent d’information de la Ville de Longueuil, Renaud Beauchemin, les cols bleus ont eu de la difficulté à localiser les valves de la conduite endommagée, ce qui a entraîné des délais.

M. Théberge tente de mettre sur pied un groupe de citoyens prêts à dénoncer ce qu’il qualifie de lenteur et d’abus de pouvoir à la Ville de Longueuil. Entre autres choses, il accuse les cols bleus de faire pression à cause des changements apportés à leur régime de retraite avec le projet de loi 3.