Sports

Une Longueuilloise nommée l’étudiante-athlète de l’année deux ans d’affilée

le vendredi 15 mai 2020
Modifié à 16 h 53 min le 15 mai 2020
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Emma Dutil a su allier de main de maître ses études et sa pratique du volleyball, tant et si bien qu’elle a été nommée étudiante-athlète de l’année au cégep André-Laurendeau à LaSalle pour une seconde année consécutive. La Longueuilloise ne pouvait espérer terminer sa carrière en première division d’une meilleure façon. Sa conciliation du sport et des études épate la direction de son établissement scolaire depuis deux ans. L’étudiante en sciences de la nature a été récompensée pour ses accomplissements lors du Gala du mérite sportif du cégep André-Laurendeau, tenu virtuellement le 29 avril. Elle avait reçu ce même prix en 2019. «L’année dernière, j’étais surprise de le remporter. Cette année, je le suis un peu moins, pour être honnête, admet candidement celle qui a toujours été première de classe. J’ai amélioré ma cote R cette année, alors je savais que ça allait être difficile à battre.» La recette miracle pour réussir à l’école n’est pas secrète ni complexe, assure l’athlète de 20 ans.
«Je ne suis pas compétitive envers les autres, mais plutôt envers moi-même. Je cherche toujours à être meilleure.» -Emma Dutil, athlète-étudiante de l’année
«Je prends beaucoup de notes pendant mes cours et je fais mes exercices et devoirs», répond-elle pour expliquer ses notes élevées. Afin de s’assurer d’avoir du succès en classe et sur le terrain, Emma Dutil a complété ses cours sur trois ans plutôt que deux, comme c’est souvent le cas pour des programmes préuniversitaires comme le sien. Elle reconnaît que ce choix lui a été grandement bénéfique. «Ça m’a laissé plus de temps pour suivre adéquatement mes cours et pour participer aux pratiques de volleyball et aux matchs. Autrement, ç’aurait été plus difficile», indique celle qui souhaite poursuivre ses études en médecine.

Changement de plan

Emma Dutil s’est initiée au volleyball dès son entrée au secondaire, au collège Durocher à Saint-Lambert, après avoir joué au basketball pendant ses années au primaire. «Je ne suis pas si grande que ça, précise-t-elle lorsque l’auteure de ses lignes lui fait remarquer qu’il faut généralement être de bonne taille pour pratiquer ces sports. Je mesure 5 pi 11 po. Je suis petite si on considère la position à laquelle je joue, au centre. Je dois bloquer le ballon de partout.» La Longueilloise a adoré son expérience avec l’Impact du collège Durocher, mais n’envisageait pas de la poursuivre au-delà du secondaire. «Je pensais m’inscrire au collège Édouard-Montpetit, puisqu’il est tout près de chez moi. Mais le cégep André-Laurendeau m’a approchée pour me recruter», raconte-t-elle. C’est après avoir vu un match de l’équipe de volleyball de l’établissement collégial situé à LaSalle que son choix s’est cimenté. «Je voulais absolument jouer avec elles. J’ai aimé leur niveau de jeu et leur rapidité pour attraper le ballon avant qu’il ne tombe sur le terrain», relate la joueuse.

Sortir de sa zone de confort

Tout indique que sa carrière de volleyeuse en première division est terminée, puisqu’aucune équipe universitaire ne l’a approchée. Mais l’impact que la pratique du volleyball a eu sur elle demeure indélébile. «J’ai aimé le sentiment d’appartenir à un groupe dans les hauts comme dans les bas, confie celle qui a joué avec sa sœur jumelle au cégep André-Laurendeau. Le volleyball m’a permis de sortir de ma zone de confort et de ma coquille. J’étais une personne plus introvertie avant. Maintenant, je suis bien plus sociable.»