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Vandalisme sur la tombe de son père

le lundi 24 janvier 2022
Modifié à 15 h 31 min le 24 janvier 2022
Par Thomas Emmanuel Côté

redactioncd@gravitemedia.com

Il ne reste que les tiges des fleurs de cette gerbe en cœur qui a été déposée sur la tombe des Salvador. (Photo: Gracieuseté - Céline Salvador)

La fille de Marcel Salvador, enterré le 7 janvier au Cimetière Urgel Bourgie à Saint-Hubert, a été consternée de voir que quelqu’un a volontairement coupé les fleurs sur la tombe de son père cinq jours après ses funérailles.

C’est en se rendant se recueillir à l’endroit où ses parents reposent désormais, le 12 janvier, que Céline Salvador a fait ce constat. La gerbe de fleurs en forme de cœur qui y avait été déposée a été dégarnie, à sa grande surprise. Idem pour un autre bouquet.

«Il faut vraiment être sans-cœur. Ça s’appelle vandaliser. En France, une personne a déjà fait un geste du genre et elle a eu un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende», déclare-t-elle, le cœur gros.

Des pas dans la neige semble d’ailleurs montrer qu’un individu a marché de la tombe des Salvador jusqu’à la rue Patenaude. En les suivant, la plaignante a trouvé d’autres fleurs au sol, qui ne viennent pas des funérailles de son père. Elle pense donc que la personne aurait pu faire de même sur une autre tombe.

Mme Salvador dit avoir contacté Urgel Bourgie à plusieurs reprises pour leur signaler la situation, insatisfaite de leurs réponses. Elle a aussi porté plainte au Service de police de l’agglomération de Longueuil.

Plus de surveillance

«S’ils [la direction du cimetière] ne font rien, ça va continuer et il va y avoir d’autres familles dans ma situation», dit-elle, ajoutant que personne ne devrait vivre une telle situation.

Elle se désole de l’absence de dispositifs de sécurité ou de mesures - tels des agents et plus de caméras de surveillance – pour dissuader les vandales.

«Est-ce que chaque fois que je vais aller mettre des fleurs, on va revenir commettre le même méfait?» se demande-t-elle tout haut.

Joint au téléphone, le directeur général d’Urgel Bourgie, Patrick Chavegros, explique que les vols d’objets ont lieu de temps en temps dans leurs cimetières, même si ce n’est pas fréquent. Dans le cas des fleurs, c’est « très rare» qu’elles soient convoitées. La plupart du temps, les vandales recherchent plutôt des objets et des accessoires en bronze.  M. Chavegros rappelle cependant que la compagnie n’est pas responsable des objets déposés sur les sépultures.

Les fleurs déposées sur la tombe de Marcel Salvador lors de sa mise en terre. (Photo gracieuseté)

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