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Un projet immobilier intégrera la maison ancestrale Bouthillier

le jeudi 07 mai 2020
Modifié à 15 h 02 min le 07 mai 2020
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Le conseil d’arr. de Saint-Hubert a autorisé la construction d’un projet immobilier de 24 logements, auquel sera intégré la maison ancestrale Bouthillier. Ce dernier représente un investissement de 3 M$. Dans un communiqué paru le 27 avril, la présidente de l’arrondissement Saint-Hubert et conseillère municipale du district Vieux-Saint-Hubert-de-la Savane Nathalie Boisclair affirme qu’elle s’est assurée que le projet intègre la maison ancestrale Bouthillier qui se trouve au 5800, rue Grande Allée. La maison Bouthillier sera déplacée et intégrée au projet. Elle servira de salle communautaire pour les résidents de la nouvelle unité de 24 logements, précise le communiqué. «C’est très important pour moi de conserver notre patrimoine bâti, c’est une partie de notre histoire. C’est notre rôle de protéger notre histoire en s’assurant que nos bâtiments historiques font partie des nouveaux projets qui sont présentés», affirme Nathalie Boisclair. Pour ce faire, le conseil a approuvé un changement de règlement de zonage. Tendance à la construction en hauteur La présidente fait valoir qu’il s’inscrit dans la tendance observée de densification des constructions sur le territoire afin de contrer l’étalement urbain. «Dans tout l’arrondissement, on remarque de plus en plus de projets impliquant la démolition de maisons unifamiliales pour permettre la construction de jumelés, duplex, triplex ou multi logements», soutient celle qui évoque aussi le Plan métropolitain d’aménagement et de développement de la Communauté métropolitaine de Montréal pour justifier. Pour sa part, le conseiller municipal du district Laflèche, Jacques Lemire, souligne que son quartier – tout comme l’arr. de Saint-Hubert, est l’un des plus touchés par cette tendance «probablement parce que les terrains y sont souvent très grands», dit-il. Son homologue du district Parc-de-la-cité, Jacques E. Poitras, ajoute que ces projets immobiliers nécessitent souvent l’abattage d’arbres matures et que le comité doit étudier ces questions.