Capsules historiques

95 ans après sa bénédiction, Saint-Antoine-de-Padoue obtient son statut de cocathédrale

le jeudi 27 février 2020
Modifié à 10 h 52 min le 13 février 2020
Chronique de l'historien Michel Pratt L'actuelle cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue fut bénie en janvier 1887. Elle n'obtint cependant son statut de cocathédrale que le 27 février 1982, par un décret signé à Rome. À LIRE AUSSI: Les trésors cachés de la cocathédrale Les plans de la cocathédrale venaient des architectes Maurice Perrault et Albert Ménard. Si son style extérieur s'apparente au néogothique, l'intérieur est plutôt éclectique, épousant à la fois le gothique, le roman et le byzantin. L'église subit des modifications majeures en 1930. Elle fut ensuite rénovée en 1964, au coût de 275 000$. En 1971, on procéda à la réfection de son perron, au coût de 38 276$ et d'après les plans de l'architecte Paul Paquette. En 1983, pour satisfaire aux normes du Vatican, la cocathédrale entreprit d'autres travaux, notamment pour y accueillir le trône de l'évêque. Les boiseries, les statues et le chemins de la croix furent alors restaurés, et plusieurs lustres furent rénovés ou remplacés. En 1984, la cocathédrale reçut son statut de monument patrimonial. En 1999, des travaux majeurs de 1 M$ furent entrepris pour recouvrir la toiture de cuivre. En octobre 2002, on refit le parvis de l'église, au coût de 350 000$. Les portes d'aluminium de l'entrée, posées au début des années 1960, furent remplacées par des portes en bois, comme les originales. D'autres rénovations eurent lieu en 2013. D'imposants travaux de rénovation qui visent à préserver ce joyaux du patrimoine religieux québécois ont été entamés en 2018 et devraient s'échelonner sur une dizaine d'années. Les travaux sont évalués à 3,5 M$. À LIRE AUSSI: Une restauration complexe et coûteuse à la cocathédrale Restauration du plafond: un impressionnant travail d'artisan Surveillez nos capsules historiques chaque jeudi et consultez-les toutes dans notre section Capsules historiques !