Justice
Politique

Catherine Fournier harcelée par un militant péquiste

le mercredi 22 août 2018
Modifié à 16 h 30 min le 22 août 2018
La députée de Marie-Victorin Catherine Fournier et des membres de son équipe ont été victimes de harcèlement de la part d’un militant péquiste, et ce durant une longue période. Selon le quotidien La Presse, André Carrière, 52 ans, a plaidé coupable le 17 août à une accusation de communications harcelantes envers la députée de Marie-Victorin et l'un de ses adjoints. M. Carrière a travaillé comme bénévole pour campagne électorale de Mme Fournier lors de l’élection partielle en 2016. Selon ce qui a été mentionné devant la Cour, ce serait un «histoire de vol de micro sans fil» qui aurait déclenché le conflit entre M. Carrière et le personnel de la députée. Les membres de son équipe lui aurait alors interdit d'entrer dans les locaux du parti et de communiquer avec eux ou Mme Fournier. Après l’élection, l’individu aurait cependant tenter de communiquer avec la députée à de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux, ses messages devenant «de plus en plus intimidants et menaçants». Le personnel de la députée aurait tenté de régler le litige avec M. Carrière, mais sans succès. Les relations avec lui sont progressivement devenues encore plus tendues et l’individu était de plus en plus agressif. En 2017, Catherine Fournier et l'un de ses attachés politique, Louis-Philippe Prévost, ont porté plainte à la police qui a mis l’individu en état d’arrestation. M. Carrière a été accusé de trois chefs de menaces de mort qui ont finalement été retirés en raison de son plaidoyer de culpabilité. Une autre accusation de non-respect de conditions est cependant toujours en suspens. André Carrière ne possède pas d'antécédents criminels mais a récemment plaidé coupable dans une autre affaire de menaces. Il est en attente de sa sentence. L’individu doit respecter plusieurs conditions imposées par la Cour. Il lui est notamment interdit de communiquer avec Mme Fournier et M. Prévost.